Christian Petzold, Sud (Süden), Allemagne, 1990, 16 mm, 9’, coul., sans dialogues, inédit

Une voiture seule. Une porte qui s’entrouvre. Une femme à la fenêtre. Des livres dont les pages volent. Sur tout souffle un même vent, celui du sud peut-être.
« Entre la liberté du found footage et la mise en scène avant-gardiste, le sens se dissout dans l’atmosphère. En fin de compte, le sud est un lieu de nostalgie. » Alexandra Seitz, programme de la Viennale, 2009
Court métrage réalisé à l’Académie allemande du film et de la télévision de Berlin (Dffb)

Christian Petzold, Pilotes (Pilotinnen), Alle...

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Christian Petzold, Sud (Süden), Allemagne, 1990, 16 mm, 9’, coul., sans dialogues, inédit

Une voiture seule. Une porte qui s’entrouvre. Une femme à la fenêtre. Des livres dont les pages volent. Sur tout souffle un même vent, celui du sud peut-être.
« Entre la liberté du found footage et la mise en scène avant-gardiste, le sens se dissout dans l’atmosphère. En fin de compte, le sud est un lieu de nostalgie. » Alexandra Seitz, programme de la Viennale, 2009
Court métrage réalisé à l’Académie allemande du film et de la télévision de Berlin (Dffb)

Christian Petzold, Pilotes (Pilotinnen), Allemagne, 1995, 16 mm issue des collections de l’Österreichiches Filmmuseum de Vienne, 72’, coul., vostf et angl., inédit

Karin est représentante de commerce pour une entreprise de cosmétiques. Sophie est la compagne du fils du patron. Lorsque celui-ci reprend l’entreprise, Sophie devient l’assistante de Karin. Une rivalité acerbe se développe entre les deux femmes, jusqu’à ce qu’elles prennent conscience de n’être que des pions dans un jeu de pouvoir masculin.
« "J’étais assis avec Harun Farocki au bord de la piscine et nous répétions les dialogues des deux héroïnes de mon film Pilotes. On pouvait dire que Harun était mon conseiller dramatique, mais ce n’était pas le dramatique qui nous intéressait, c’était beaucoup plus cette connaissance de la vie de tous les jours que l’on découvre à travers le film policier" déclare le cinéaste Christian Petzold. Quand on voit Pilotes, on devine quelle scène aimaient particulièrement répéter Petzold et Farocki au bord de la piscine : celle magnifique où les deux personnages principaux, deux représentantes en produits de beauté affranchies, avant de décider d’accomplir un braquage, s’allongent sur le capot de leur voiture, en plein champ, au bord d’une piste d’aviation, pour profiter du soleil et boire une bouteille de mauvais champagne à même le goulot. » Pierre Gras, Good bye Fassbinder ! éd. J. Chambon, 2011
Film de fin d’études à l’Académie allemande du film et de la télévision de Berlin (Dffb)