La Suisse se met en scène (et s'interroge)

Parures (Vom spinnen und weben), Werner Dressler
Suisse, 1939, noir et blanc et couleur, 18 min
Le film se compose de deux parties, l’une sur la Suisse traditionnelle et la fabrication artisanale et mécanique des tissus, l’autre, en Dufaycolor, sur les teintures et les couleurs chatoyantes des toiles qui se déclinent dans les confections.

Alice au pays romand,Alberto Cavalcanti
Suisse, 1936-42, couleur, 28 min
Film de commande de l’Office du tourisme de Lausanne, Alice au pays romand fait appel à un réalisateur de renom international, Alberto Cavalcanti pour dépeindre les trésors de la Romandie en suivant le parcours d’une jeune pensionnaire anglaise parmi toutes les curiosités de la région. Le film utilise le procédé Dufaycolor, caractérisé par sa trame tricolore ; il s’agit probablement du premier film suisse en couleur.

Des descendants en bonne santé
Suisse, années 1930, couleur, 2 min
Quoi de plus réconfortant qu'un bol d'Ovomaltine ? C'est ce que nous laisse penser cette divertissante publicité réalisée dans un rare procédé en deux couleurs (rouge et bleu), qui semble préfigurer un été radieux et en pleine santé.

100 ans de chemin de fer en Suisse, Julius Pinschewer
Suisse, 1946, couleur, 4 min
Ce film d’animation tourné en Technicolor fait la promotion des progrès et avancées des chemins de fer fédéraux.

Une vieille légende vaudoise, Les Diablerets, Charles Blanc-Gatti
Suisse, 1939, couleur, 2 min
Commande de la société Leyvraz, ce film d’animation propose une véritable expérience sensorielle.

La Suisse s’interroge, Henry Brandt
Suisse, 1964, noir et blanc et couleur, 20 min
Élément majeur de l’Exposition nationale de 1964, La Suisse s’interroge de Henry Brandt peut être défini comme un dispositif déambulatoire présentant une série de cinq films au sein de La voie suisse, le secteur central de la manifestation. L’expérience marque les visiteurs, bousculés dans leurs convictions par le regard critique que le cinéaste neuchâtelois propose sur la Suisse. Son intention est en effet fondée sur un paradoxe : susciter un sentiment national tout en secouant un peuple endormi par le confort.

En présence de Frédéric Maire (directeur de la Cinémathèque suisse)