Performances dans le cadre du projet Museum Tinguely AHOY !

Le bassin de La Villette à Paris est la première étape de ce voyage. Paris a été le centre des activités de Tinguely ainsi qu’une de ses grandes sources d’inspiration, spécialement dans les premières années de son travail. À partir de 1954, galeries et musées parisiens ont régulièrement présenté ses œuvres et le Centre Pompidou compte dans ses collections plusieurs pièces majeures de l’artiste.

À l’occasion de cette étape, le Centre Pompidou et le musée Tinguely proposent un programme de performances inédites, le samedi 17 juillet, de trois artistes femmes internationalement reconnues : Nevin Aladağ, Keren Cytter et Marie-Caroline Hominal. Chacune conçoit une nouvelle performance en puisant dans des domaines différents, la musique, le théâtre et la danse, établissant ainsi des liens avec les pratiques performatives multiples de Jean Tinguely, qui voulait lier l’art et la vie.

Entrée gratuite. Merci de réserver pour les performances de Marie-Caroline Hominal et de Keren Cytter.

■ 17h-17h15, Piazza du Centre Pompidou et Fontaine Stravinsky
Nevin Aladağ, Body Instruments, 2021
Un performeur ou une performeuse porte des instruments de musique et se déplace ainsi dans l’espace urbain. Les instruments, deux accordéons, des cloches et des tambours portés sur la tête, sont activés par les mouvements du corps. Il en résulte un morceau de musique expérimentale qui oscille entre les sons produits par la marche ou les mouvements volontaires, et les sons poétiques ainsi produits.

■18h-18h30, niveau 6

Marie-Caroline Hominal, Eurêka, c’est presque le titre, 2021
Sur une scène faite d’une surface ronde et argentée, l’artiste danse une série de numéros : John Cage et Jean Tinguely jouent aux échecs dans un rêve, une sorcière chevauche un balai et une créature-objet prend vie. Marie-Caroline Hominal travaille avec divers objets trouvés qui finissent par se regrouper pour former un assemblage. De la même manière, les différents numéros de la pièce s’entremêlent en une image d’ensemble, diverse mais cohérente, qui illustre un monde imaginaire tragicomique.

■19h-19h40, Salon du Musée, niveau 5

Keren Cytter, The Lady of the Lake, 2021 (en anglais)
La pièce de théâtre consiste en un dialogue interprété par l’actrice Fernanda Farah et l’acteur Damian Rebgetz, mêlant récit, chant, danse et stand-up. Les deux personnages parlent des événements formateurs de leur vie : par exemple, de l’adhésion au club d’aviron pendant l’enfance ou de leurs cinq maris. Le dialogue, tantôt aiguisé, tantôt absurde et drôle évolue tout en méandres, associant les métaphores incisives de Keren Cytter et les analyses précises qu’elle donne de notre société contemporaine.