Peliculas de Zbigniew Rybczynski,

Projections de The Fourth Dimension, Zbigniew Rybczynski, 1988, 35mm couleur, 27'03,

Outer Space, Peter Tscherkassky, 1999, 35mm Sixpackfilm, 10',

The Music of Regret, Laurie Simmons, 2006, 35mm, 40'.

Zbigniew Rybczynski, The Fourth Dimension, 1988, 35mm couleur, 27'03

Dans ce film hypnotique explorant le mythe des origines, l'image vidéo est pliée et dépliée pour saisir la géographie d'un espace et d'un temps dans lesquels évoluent des personnages et des objets, matière « géologique » qui s'empile en 480 lignes malléables à souhait.

Peter Tscherkassky, Outer Space, 1999, 35mm – Sixpackfilm, 10'

Pour Stefan Grisseman, le film Outer Space de Tscherkassky convoque une infernale machinerie qui « poursuit la destruction de la dimension narrative et illusioniste du cinéma avec une inimaginable beauté ». Sculptant la matière sonore et visuelle de pellicules trouvées dans une veine expérimentale empruntée aux avant-gardes, Outer Space invente une grammaire visuelle troublante et critique, déformante et terriblement interrogatrice.

Laurie Simmons, The Music of Regret, 2006, 35mm, 40'

« The Music of Regret est un court opéra filmé en trois actes. Ce premier film de l’artiste américaine Laurie Simmons (1949-), est inspiré par l’univers visuel des trois plus importantes périodes de son oeuvre photographique.

Marionnettes, poupées vintage et mannequins ventriloques sont mis en scène dans un monde à l’échelle des jouets. Entre théâtre, performance et fiction, des personnages factices côtoient des acteurs réels, tous emportés dans le feu des intrigues amoureuses et autres discordes familiales. Laurie Simmons dresse ici un tableau faussement naïf de la méchanceté et de l’indifférence humaines ainsi que la satyre d’un american way of life où les apparences des maisons de poupée, la suavité des dialogues souvent teintés de nostalgie et de regret révèlent quelques unes des déceptions liées aux désenchantements du contemporain. »