Exposición
Michel Seuphor
Rétrospective
6 abr - 6 jun 1977

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Cette exposition est consacrée au poète, éditeur et artiste flamand Michel Seuphor – rétrospective initialement organisée par le Gemeentemuseum de La Haye en 1976, à l’occasion du soixante-quinzième anniversaire de l’artiste
Michel Seuphor fonde en 1921 avec Geert Pijnenburg la revue politique et culturelle Le Panorama, mais s’oriente très vite vers les courants artistiques d’avant-garde.
Il s’installe à Paris en 1925 et fréquente l’atelier de Piet Mondrian.
Avec le poète Paul Dermée, il fonde une revue artistique dont un seul numéro sortira sous le nom de Documents internationaux de l’Esprit nouveau.
En 1926, Michel Seuphor invente la « musique verbale », et quatre ans plus tard il accompagne la poésie phonétique de Luigi Russolo avec son Russolophone.
Il organise de nombreuses expositions et défend ardemment l’art abstrait.
Avec le peintre uruguayen Torres-Garcia il crée le groupe Cercle et Carré, où se retrouvent Piet Mondrian, Vassily Kandinsky, Jean Arp, Luigi Russolo, Georges Vantongerloo, Jean Gorin, Sophie Taueber, Fernand Léger, Le Corbusier, Kurt Schwitters, Alberto Sartoris, Antoine Pevsner ou Marcelle Cahn. Une revue du même nom voit le jour pour trois numéros.
En 1932, il réalise ses premiers « dessins unilinéaires » qui donneront lieu à sa première exposition à Genève ; c’est le point de départ d’une œuvre personnelle destinée au succès qu’il continuera à explorer et à exposer tout au long de sa vie, de Genève à Anvers, de Los Angeles à Milan, de Nantes à Copenhague, de Saint-Etienne à La Haye jusqu’au Centre Pompidou à Paris.
Michel Seuphor a publié un nombre considérable d’ouvrages littéraires et d’écrits sur l’art, notamment des études sur Mondrian, dont la monographie de Mondrian (1956), Dictionnaire de la Peinture abstraite (1957), L’Art abstrait, ses origines, ses premiers maîtres (1949), La Sculpture de ce siècle (1959), La peinture abstraite, sa genèse, son expansion (1962), Le Style et le Cri (1965), ainsi qu’une Histoire de l’Art Abstrait en cinq volumes, en collaboration avec Michel Ragon à partir de 1973.
Des romans parcourent son œuvre dès 1938 : Histoires de Grand Dadais (1938), Les Evasions d’Olivier Trickmansholm (1939), Douce Province (1941), La Maison claire ou les Trois Faces de la vie attentive (1943), Le Visage de Senlis (1947), Le monde est plein d’oiseaux (1968).
Auteur d’une seule pièce de théâtre, L’éphémère est éternel, elle sera jouée à Milan en 1968 et au Centre Georges Pompidou en 1977. Les décors sont signés Piet Mondrian.
Dans cette rétrospective de l’œuvre de Michel Seuphor, la question de la distinction entre œuvre et document est très frappante ; divers documents sont donc exposés dans des vitrines en regard des œuvres de l’artiste.
En outre, en cette année 1977 de l’ouverture du Centre Georges Pompidou, Michel Seuphor décide de faire don au Musée national d’art moderne d’œuvres majeures pour enrichir les collections d’artistes tels que Morgan Russel, Stanton Mac Donald Wright, Patrick Henry Bruce, Paul Joostens, Peteers, Vilmos Huszar, Michel Larionov, Marcel Janco et Willi Baumeister.
Le portrait de Tatline par Larionov constitue certainement l’œuvre majeure de cet ensemble.
in Le Bulletin, n°2, avril-mai 1977
Dónde
Espace des "Dessins, photographies, estampes"
Quando
6 abr - 6 jun 1977