Courts métrages de Martin Scorsese

Épisode de la série télévisée "Amazing Stories" (Histoires fantastiques).

Un auteur de films d'horreur, qui aime terroriser son public mais ne croit pas au surnaturel, est sujet à des visions inexplicables. Dans chaque miroir, et bientôt dans la moindre surface réfléchissante, lui apparaît une silhouette monstrueuse qui pourrait être son double. "Le Miroir est comme le contrepoint d'After Hours. Au sens où mes documentaires étaient le contrepoint de mes films de fiction. Pendant que je tournais After Hours, Spielberg cherchait de jeunes scénaristes capables de mettre en forme ses idées pour la série. Son équipe contacta Joe Minion, qui rédigea plusieurs versions du Miroir. Interviewé par Dick Cavett à la télévision, Sam Waterston, qui est un écrivain à succès, une sorte de Stephen King, déclare : "Mes lecteurs adorent être terrifiés, mais pour ma part, rien ne peut plus me faire peur." Et bien sûr, à peine rentré chez lui, l'épouvante commence, et il connaît lui aussi une sorte de catharsis."

Martin Scorsese

Vendredi 30 décembre, 20h30

Dimanche 22 janvier, 17h30

Samedi 4 février, 20h30

What's a nice girl like you doing in a place like this ? de Martin Scorsese

États-Unis / 1963 / 9' / nb / vostf avec Zeph Michaelis / Mimi Stark / Sarah Braveman / Fred Sica / Robert Uricola / Martin Scorsese

Un jeune écrivain en panne d'inspiration est obsédé par un tableau. Son mariage paraît le guérir, mais après une séance de psychanalyse, il se fixe sur un autre tableau, peint par sa femme, et se retrouve bientôt à l'intérieur du cadre. "Il a été réalisé à l'atelier d'été de l'Université de New York. À cette époque, j'avais 20 ans, nous découvrions avec stupeur le nouvel humour américain dans les shows que Mel Brooks et Sid Caesar écrivaient pour la télévision Nous n'avions encore rien entendu de pareil à l'époque, et c'est ce comique "non-sensique" que j'ai essayé de retrouver dans mon premier film. Pas de prises de vues réelles, mais des images fixes, de l'animation, des effets spéciaux, beaucoup de trucages. Neuf minutes de non-sens visuel avec la voix d'un narrateur d'un bout à l'autre. À Truffaut j'ai fauché les trois premières minutes de Jules et Jim !" M. S.

Dimanche 22 janvier, 17h30

Samedi 4 février, 20h30

It's not just you, Murray !de Martin Scorsese

États-Unis /1964 / 15' / nb / vostf avec Ira Rubin / San De Fazio / Andrea Martin / Catherine Scorsese / Robert Uricola

Deux inséparables malfrats italo-américains prospèrent, d'un racket à l'autre, de la Prohibition aux années 1960. Bien qu'il soit constamment floué par son ami Joe, Murray prend tout du bon côté, y compris la prison, où il peut toujours compter sur les spaghettis de sa mère. La saga trouve son apothéose dans une parade à la Huit et demi. "C'est un film d'amis et aussi une sorte d'introduction, d'ébauche de Mean Streets, je m'en rends compte maintenant. Les deux personnages, Murray et Joe, sont des amis intimes, mais de ceux qui n'arrêtent pas de se voler mutuellement, de se faucher leur whisky ou leurs filles. Ils vivent comme je vivais, moi, avec ma bande. Des relations où il entre autant de haine que d'amour. Pour moi, Murray a aussi une valeur de témoignage car nous avons tourné dans les caves, les bars, les taudis de Little Italy. Or nous avons constaté, en faisant les repérages de Mean Streets, que ces décors avaient presque tous été démolis. Les vignettes de Murray fixent donc un monde disparu." M. S.

Dimanche 22 janvier, 17h30

Samedi 4 février, 20h30

The big shave de Luc Lagier et Philippe Truffault

France / 2001 / 11' / coul. / vostf

Retour sur le court métrage de Scorsese, sur son rapport avec la guerre du Vietnam et la scène de douche de Psychose d'Hitchcock...

Vendredi 3 décembre, 20h30

Bad de Martin Scorsese

États-Unis / 1987 / 16' monochrome et coul. / vo avec Michael Jackson

Vidéo-clip destiné à promouvoir l'album de Michael Jackson.

De retour d'un collège pour privilégiés, Daryl retrouve les "mean streets" de Harlem. Ses "homeboys" tentent de le récupérer, mais il ne parle plus leur langage, il se sent étranger à leurs rituels. Pour leur prouver qu'il est encore capable d'être "bad", il les entraîne dans le métro... "Ça ne ressemble à aucune rockvidéo, c'est comme un minifilm, de quinze ou seize minutes. Les séquences en noir et blanc, vous verrez, ressemblent à mes longs métrages.

Et j'ai abordé le ballet à ma manière : pas de montage rapide, mais beaucoup de gros plans et de travellings comme dans New York, New York. J'ai préparé le découpage sur mon story-board, notamment les gros plans pour le refrain à la fin de chaque choeur, mais je n'ai cessé de le remanier sur le plateau car ils changeaient la chorégraphie au jour le jour. Je ne savais jamais ce qu'ils allaient bien pouvoir inventer le lendemain!" M. S.

Dimanche 22 janvier, 17h30

Samedi 4 février, 20h30

Mercredi 22 février, 20h30

Somewhere down the crazy river de Martin Scorsese

États-Unis /1988 / 4'52'' / coul. / vo

Vidéo-clip pour la chanson de Robbie Robertson, une rêverie sensuelle et stylisée.

Dimanche 22 janvier, 17h30

Samedi 4 février, 20h30

Samedi 25 février, 14h30