Focus Flatform

Flatform est le nom que s’est donné un groupe d’artistes italiens. Le choix de

l’anonymat renforce la dimension impersonnelle de leurs pièces, qui chacune

crée de nouveaux territoires, de nouveaux réels possibles par pure manipulation

des outils de représentation. Tout leur semble permis. Nos habituelles analyses

de l’image en mouvement sont dépassées face à ces constructions.

Un luogo a venire

ITALIE, 2011, 7 MIN.

Impressionnant travail sur la magnificence du brouillard, la manière dont il

modifie nos perceptions, le paysage et rend perceptible l’espace.

In natura non esistono effetti speciali, solo conseguenze

ITALIE, 2007, 2 MIN.

Un homme prend des positions impossibles, comme si les lois de la physique

n’avaient plus aucun effet sur son corps. Ce travail est le résultat d’un

tournage réel dans des conditions artificielles.

Movimenti di un tempo

impossibile

ITALIE, 2011, 8 MIN.

Une maison abandonnée à la campagne, le Quatuor en fa majeur de Ravel, puis la

pluie, le vent, la neige et le brouillard… Une procession impossible de ces

quatre éléments atmosphériques.

Intorno allo zero

ITALIE, 2007, 4 MIN.

Un long plan séquence représente une structure urbaine, doublée par un effet

miroir. Flatform crée une ville flottante, suspendue.

57.600 secondi di notte e luce invisibili

ITALIE, 2009, 5 MIN.

« Nous avons demandé à douze personnes de prendre quatre fois le même chemin à

pied en l’espace d’une journée et d’une nuit, en essayant toujours de rejouer

la première fois ».

Non pi pu ò nulla contro il

vento

ITALIE, 2010, 6 MIN.

Le paysage comme vous ne l’aviez jamais vu. Flatform revisite l’idée de

profondeur de champ. La campagne devient une abstraction ensoleillée.