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Debate / Encuentro

Colson Whitehead et Hannah Tinti

Entretien avec Nathalie Crom

16 nov 2009

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Invités Colson Whitehead et Hannah Tinti. Entretien avec Nathalie Crom, responsable du service Livres de Télérama.

 

Colson Whitehead est né en 1969 à New York où il vit toujours aujourd'hui.

Dans Le Colosse de New York, il tente de rendre compte, en treize textes, de l'essence de sa métropole natale. Après être sorti diplomé de l'université de Harvard en 1991, il travaille à la rédaction du Village Voice, autrement dit la voix de New York, pendant cinq ans où il écrit sur la musique et sur la télévision.

Il se nourrit de comics, dévore les romans de Dostoïevski et de Stephen King. Un temps, il gagne sa vie comme rédacteur de publicité à San Francisco. Il y termine son premier roman L'Intuitionniste qui paraît en 1999 et où la réflexion politique et historique se pare des atours d'une enquête policière dans un monde faussement imaginaire. Suivra Ballades pour John Henry, qui est à la fois un hommage au héros de la mythologie noire américaine et une caricature féroce du journalisme people américain.

Enfin son troisième roman, Apex ou Le cache-blessure, publié en 2008, est une satire des ravages du monde de la communication et aborde avec causticité le pouvoir des mots et des hommes qui les manipulent.

 

Aux Éditions Gallimard, traduits de l'américain :

L'Intuitionniste (2003), Ballades pour John Henry (2005), Apex ou Le cache-blessure (2008), Le Colosse de New York (2008).

 

 

Hannah Tinti est née en 1973 dans le port de Salem (Massachusetts). Élevée dans un milieu catholique, elle grandit dans cette ville chargée d'histoire. Elle suit le programme doctoral d'écriture à l'université de New York, puis travaille dans diverses revues, dont Atlantic Monthly, Boston Review, Washington Square. En 2002, elle est co-fondatrice de la revue One Story, qui publie une nouvelle par mois. Son recueil Animal Crackers (Bête à croquer), onze contes d'un bestiaire drôle et cruel, a été traduit en 16 langues. Dans son dernier et foisonnant roman, The Good Thief (Le Bon Larron), elle ressuscite avec vigueur et malice l'Amérique du dix-neuvième siècle, celle de Melville et de Mark Twain, tout en donnant à son jeune protagoniste une vitalité digne de Dickens.

 

Aux Éditions Gallimard, traduits de l'américain :

Bête à croquer (2005), Le Bon Larron (à paraître en novembre 2009)

Quando


16 nov 2009
Desde 19:00

Dónde

Petite salle