Nuit Blanche 2009 au Centre Pompidou

Entrée libre au Musée national d'art moderne à partir de 20h et jusqu'à 1h du matin.

Au Musée, vous pourrez visiter :

La collection moderne (1905-1960)

Niveau 5

Les moments marquants de l'art du 20e siècle, le cubisme, la naissance de l'abstraction, le surréalisme et l'art après-guerre sont représentés actuellement par des artistes dont le Musée possède un fonds important tels que Picasso, Brancusi, Matisse, Delaunay, Léger, Rouault, Hantaï.

« elles@centrepompidou », l'accrochage consacré aux artistes femmes

Niveaux 4 et 5

Désormais nombreuses, réalisant des œuvres complexes, transdisciplinaires, radicales, les artistes femmes écrivent aujourd'hui une histoire de l'art universelle, qui aborde frontalement les grandes questions contemporaines. Ni féminin, ni féministe, le point de vue adopté ici est de rendre hommage à des artistes plasticiennes, designers, photographes, architectes, vidéastes, cinéastes, performeuses.

Des conférenciers vous attendent dans les salles avec les « Instantanés »

Toutes les 25 minutes, de 21h à minuit, quatre conférenciers vous invitent à un rendez-vous devant une œuvre pour une découverte conviviale des collections.

L'envol du « Pot doré »

En fin d'après-midi, vous assisterez depuis la Piazza à l'envol du « Pot doré » de l'artiste Jean-Pierre Raynaud jusqu'à la terrasse du 6e étage du Centre Pompidou.

L'œuvre, conçue en 1985 à partir de résine de polyester recouverte de feuilles d'or, poursuit verticalement un périple entamé dès 1995, lorsque le Pot quitte le parc de la Fondation Cartier alors située en banlieue parisienne. Après avoir été suspendu à Berlin au-dessus de la Postdamer Platz, puis installé au cœur de la Cité interdite de Pékin, le Pot doré déménage de la Piazza où il se trouvait depuis 1998. L'œuvre prend encore un peu de hauteur par rapport aux milliers de ses congénères, pots aux tailles et coloris multiples que Jean Pierre Raynaud éparpille depuis 1962 aux quatre coins de la planète.

Objet paradoxal, le Pot doré interroge notre regard et notre société de consommation par sa taille démesurée ainsi que par l'éclat mythique de son métal qui contrastent avec la banalité de l'objet qu'il représente. Il rappelle aussi, par sa matérialité, le métier du commanditaire, le bijoutier Cartier, et par sa forme, les études d'horticulture de l'artiste.

L'exposition « La subversion des images. Surréalisme, photographie, film » n'est pas accessible pendant la Nuit Blanche.