Cine/Video
Programme 4 : Evocation de Art in Cinema, 1947, San Francisco Museum of Art
1 - 2 mar 2003

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Allures de Jordan Belson
1963 / 8' / 16mm / coul. / son.
Je pense à " Allures " comme à la combinaison de structures moléculaires et d'événements astronomiques mêlés à des phénomènes subjectifs et inconscients se déroulant simultanément. Le début du film est presque purement sensuel alors que la fin est peut-être immatérielle. Cela semble aller de la matière au spirituel en quelque sorte. Allures était le premier film qui ouvrait réellement l'espace. Oskar Fischinger avait fait des expériences avec les dimensions spatiales mais Allures semblait être au-delà de l'espace, hors de l'espace terrien.
Motion Painting N°1 d'Oskar Fischinger
1947 / 11'/ 16mm / coul. / son.
Œuvre majeure de Fischinger. Sans doute son seul film purement abstrait et absolu. Une peinture du mouvement, réalisée en peignant sur du plexiglass et en filmant chaque coup de pinceau. Musique : Jean-Sébastien Bach Concerto brandebourgeois no. 3
Spirals d'Oskar Fischinger
1926 / 4' / 35mm / nb / silenc.
Un éblouissant film expérimental en noir et blanc, montrant des figures complexes, qui créent par leurs combinaisons un effet hypnotique.
Studie N°6 d'Oskar Fischinger
1930 / 2' / 35mm / nb / son. musique Jacinto Guerrero " Los Verderones "
Sans doute la meilleure des " Studies " combinant un air joyeux et populaire avec une imagerie profonde et mystique.
Lapis de James Whitney
1963-66 / 10' / 16mm / coul. / son.
"Consistant exclusivement en des centaines de points de lumière en mouvement constant, Lapis décrit des transformations d'espaces positifs et négatifs tellement merveilleuses et projette des couleurs et des images persistantes à la fois tellement semblables les unes aux autres et tellement différentes les unes des autres, que le spectateur ne peut faire autrement que de méditer sur l'un et le multiple, sur la conscience individuelle et le cosmos, sur l'espace et le temps - non pas de façon systématique, mais doucement, au fil des images d'un dialogue superbement sensuel et purement visuel. Le mot "lapis", qui veut dire "pierre" en latin, évoque l'alchimie, la pierre philosophale, mais nulle connaissance des doctrines hermétiques n'est présupposée par le film: Lapis se déroule sur la paroi même du cerveau." William Moritz.
Yantra de James Whitney
1950-57 / 8' / 16mm / coul. / son.
En sanskrit, un outil, se dit " yantra ". Le mot yantra est défini comme étant un procédé qui "contrôle et dirige ", d'après un plan, les mouvements des choses qui fait agir chacune selon sa nature propre. Cela peut concerner aussi bien la grande " machine cosmique de l'univers " qu'une petite roue à prières.
Le yantra favorise la méditation et les visions intérieures qui conduisent à la réalisation du "Moi" universel. Ce film a été réalisé en perforant des trous sur des cartes au moyen d'une aiguille ; les structures de base des trous ont
été filmées en utilisant une tireuse optique afin d'introduire la couleur, le clignotement, etc. Yantra est à la base un mythe de création, une tentative d'apporter une unité aux événements cosmiques et aux événements psychiques intérieurs.
Permutations de John Whitney
1968 / 10' / 16mm / coul. / son.
Musique de Balachandra au tabla.
Dans ce film, John Whitney a transposé le concept musical de consonance/dissonance (extension, tension) à un art visuel au moyen de l'ordinateur. Parlant de points qui créent le graphisme du film, le cinéaste fait remarquer que les effets créés par les figures graphiques sont similaires
à quelques-uns des effets de tension produits par la musique.
"Dans Permutations, chacun des points se déplace à une vitesse différente et se déplace dans une direction indépendante selon les lois naturelles tout aussi valides que celles de Pythagore, tout en se déplaçant dans leur champ circulaire. Leur action produit un phénomène plus ou moins équivalent aux harmonies musicales. Lorsque les points atteignent certaines relations
(harmoniques) numériques avec d'autres paramètres de l'équation, ils forment des figures élémentaires." John Whitney
(Five Abstract) Film Exercices 2-3-4-5 de James et John Whitney
1943-44 / 12' / 16mm / coul. / son.
"Ces films représentent toujours l'équivalent visuel des théories modernistes de composition, mais les habiles permutations de formes sont désormais réalisées au moyen de patrons ajourés permettant la photographie d'une lumière pure et non plus simplement celle de la réflexion de la lumière sur le papier à dessin de l'animation traditionnelle en 8mm de leurs films précédents. À l'incandescence mystérieuse et sensuelle de ces formes au néon répondent des trames sonores représentant l'enfance de l'électronique créées par les frères
Whitney directement sur la piste sonore à l'aide d'un étalonnage minutieux.
Créés avant le perfectionnement de la bande sonore, ces sons - exotiques en raison de leur pureté et répartis en glissandos et en échos de pulsations rigoureusement mathématiques - avaient à l'époque quelque chose de révolutionnaire et de choquant." William Moritz.
Begone Dull Care de Norman Mc Laren
1949 / 8' / 35mm / coul. / silenc.
Animation dessinée directement sur la pellicule pour illustrer la musique de jazz de la trame sonore.
Dots de Norman Mc Laren
1940 / 3' / 35mm / coul. / silenc.
Dessin à la plume, sur pellicule, de l'image mais aussi du son. Ce procédé a permis de se passer de caméra et d'appareil d'enregistrement. Des points bleus et blancs sur fond rouge éclatent et s'entrechoquent.
Sausalito de Frank Stauffacher
1952 / 11'/ 16mm / nb / son.
Documentaire expérimental sur une communauté pré-beatnik voisine de Sausalito, un petit village situé sur le rivage de la baie de San Francisco. Stauffacher, un des premiers représentants du cinéma expérimental américain, emploie la palette complète des dispositifs formels cinématographiques afin de nous faire voir le lieu dans un style indolent et impressionniste.
Kaleidoscope de Len Lye
1935 / 3'30'' / 35mm / coul. (Dufaycolor) / son.
Musique : Biguine d'amour (Don Baretto et son orchestre cubain)
Un film d'animation directe utilisant divers pochoirs, qui fait la publicité des cigarettes Churchman. Pour la première projection, Len Lye avait découpé les contours de la cigarette dans la pellicule de façon que la lumière du projecteur passe directement à travers ces formes.
A Colour Box de Len Lye
1935 / 3' / 35mm / coul. (Dufaycolor) / son.
Musique : La Belle Créole (Don Baretto et son orchestre cubain)
Le premier film conservé, qui a été réalisé par le procédé d'animation directe.
A Colour Box a obtenu une médaille d'honneur au Festival international du film de Bruxelles en 1935 ; on a dû créer pour lui une nouvelle section.
" A Colour Box est la première expérience que fit Len Lye de peinture directe sur celluloïd. Le matériel a été tiré sur une pellicule Dufaycolor pour sa première sortie en 1935. John Grierson acheta ce film pour la General Post
Office et le ressortit après avoir ajouté le message : " a cheaper parcel post
(un colis postal moins cher) en 1937 "
Come Closer de Hy Hirsh
1953 / 7' / 16mm / coul. / son.
"Ce film fut réalisé en 1952-53, époque de la vogue du cinéma stéréoscopique à
Hollywood. Hirsh utilisa des motifs obtenus au moyen d'oscilloscopes, dans des combinaisons optiques complexes. En harmonie avec la musique du carnaval antillais, Hirsh conçoit des rubans abstraits, semblables à des confettis et des serpentins, mais il se délecte aussi d'effets de couleurs alternatifs et de relations insolites entre des objets." V. Sorensen.
Dónde
Cinéma 2
Quando
01 mar 2003
02 mar 2003