Exposición / Museo
Laurent Goldring expo n°26
30 mar - 25 abr 2002
El evento ha terminado
Travail sur la photo et la vidéo, qui interroge les caractéristiques des deux médiums. L'expo n°26 de Laurent Goldring se répartit sur 24 moniteurs répartis dans deux salles. Les 24 images se répondent pour faire preuve que l'hypothèse récurrente de l'épuisement de la représentation ne tient pas ; qu'on ne sait pas encore ce que peut le corps et ce que le regard a encore à y voir ; preuve aussi que si le corps se forme, il peut se dissoudre dans l'informe pour s'informer à nouveau, et que l'excarnation n'a pas de fin.
Travail sur la photo et la vidéo, qui interroge les caractéristiques des deux médiums, "l'expo n°26" de Laurent Goldring se répartit sur 24 moniteurs répartis dans deux salles.
"Chaque image représente un corps (nu) en mouvement, dans une absence d'espace. La posture, les mouvements, l'absence d'intention, font que les connotations et significations d'un corps humain s'estompent : chaque image est comme une démonstration que déconstruisent les représentations globales de la figure humaine en rendant indécises les identités imposées. Aussi bien les identités des grands partages ethniques et sexuels que les identités de l'anatomie qui, de Vésale à Charcot, n'arrivent à faire le deuil d'une régence de l'oeil.
Les 24 images se répondent pour faire preuve que l'hypothèse récurrente de l'épuisement de la représentation ne tient pas ; qu'on ne sait pas encore ce que peut le corps et ce que le regard a encore à y voir ; preuve aussi que si le corps se forme, il peut se dissoudre dans l'informe pour s'informer à nouveau, et que l'excarnation n'a pas de fin. Au rebours de l'entreprise de Muybridge et Bertillon, une petite anatomie de l'image qui retrouve ce que l'oeuvre des peintres permet de constater : ils ont vu (ils font voir) ce que d'ordinaire, on assigne au style"1.
Dans l'entretien publié dans la revue Balthasar2, l'artiste explique sa méthode de travail : "le moniteur n'est pas un intermédiaire, c'est l'image en train de se faire, c'est le lieu du travail, la surface d'inscription. C'est pour cette raison qu'il est de la même taille que ceux que j'utilise pour les expositions. Au commencement d'une séance de tournage je regarde à la fois le corps que je filme et le résultat à l'écran, puis au fur et à mesure que les choses se mettent en place, le regard se focalise de plus en plus sur l'écran, c'est à l'écran que je m'adresse et que je donne des indications. Ou si je m'adresse au corps en tant que délégué de l'image, au corps en tant que c'est lui l'intermédiaire. Sans ce dispositif il ne peut y avoir véritablement de découverte ni de construction."
Cette installation rappelle les oeuvres de Gary Hill et de Thierry Kuntzel vues au Centre Pompidou. Elle enrichit les connexions croissantes entre les arts plastiques et le spectacle vivant.
Notes :
1- Propos de l'artiste
2- Entretien fait par Cyril Beghin et Stéphane Delorme, Balthasar, numéro 5, mars 2002.
Quando
11:00 - 21:00, todos los días excepto martes