De but en blanc

Des années Platini à la Coupe du Monde 2010 en passant par la victoire « black-blanc-beur » de 1998, l'équipe de France a suscité enthousiasme et controverses, consensus et dissension. Élevés au rang d'icônes ou de parias, les joueurs sont les premiers à voir leur image touchée par les succès et les défaites de l'équipe.

Platini incarne, dans les années 1980, le petit-fils d'immigré italien s'extrayant d'un milieu populaire par le biais du football. Zinedine Zidane est le héros de 1998 et de l'équipe dont la victoire promeut l'image d'une France multiculturelle. Nicolas Anelka est en revanche classé parmi les rebelles, ex-jeune prodige qui cumule aux yeux de beaucoup les tares et les forces du style « caillera » ou « bling bling » des années 2000.

Ces trois figures seront au centre des discussions entre sociologues, journalistes et joueurs dans cette table ronde. Après les événements « Britney Remix » et « Animal Life », la Bpi et la revue Poli, à l'occasion de la sortie de son 4e numéro, proposent cette fois-ci d'ouvrir un débat autour des enjeux symboliques et socioculturels qui ont caractérisé l'image de l'équipe de France de football des années 1980 à nos jours.

Débat, Petite salle, Centre Pompidou, 09/05/2011