Cinq portails pour le vent du Sud
1971 - 1972

Cinq portails pour le vent du Sud
1971 - 1972
Ámbito | Photo |
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Técnica | Epreuve gélatino-argentique |
Medidas | 15,5 x 20,5 cm |
Adquisición | Achat, 1977 |
Inventario | AM 1977-544 (2) |
Conjunto |
Cinq portails pour le vent du Sud (Conjunto disociable) |
Información detallada
Artista |
Hreinn Fridfinnsson
(1943, Islande) | |
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Título principal | Cinq portails pour le vent du Sud | |
Fecha de creación | 1971 - 1972 | |
Conjunto | Cinq portails pour le vent du Sud (Conjunto disociable) 1971-1972 15 épreuves gélatino-argentique | |
Ámbito | Photo | |
Técnica | Epreuve gélatino-argentique | |
Medidas | 15,5 x 20,5 cm | |
Adquisición | Achat, 1977 | |
Sector de colección | Cabinet de la photographie | |
Inventario | AM 1977-544 (2) |
Análisis
« L’idée est née au printemps 1971, mais les portails ne furent pas construits avant la fin de l’été 1972. Ils sont situés dans une partie isolée de la côte sud de l’Islande. Ils furent construits pour ne s’ouvrir qu’au vent du sud. Les photographies furent prises le jour même où les portails étaient placés : une journée maussade et pluvieuse où le vent soufflait du nord. Je ne les ai pas revus depuis lors. » Affiché à la suite des quatorze photographies de Cinq Portails pour le vent du sud , ce texte de Hreinn Fridfinnsson est un statement , un énoncé pince-sans-rire. Chère aux souvenirs de promenade du land art, la jonction de l’image et du texte est ici utilisée par l’artiste dans un registre décalé. Ce pas de côté, admettant l’échec, exprime un sentiment mêlé de romantisme et de désenchantement. Cofondateur en 1965 du groupe SUM (avec Sigurdur Gudmundsson et Dieter Roth), Fridfinnsson a développé un travail photographique et sculptural qui rejoint les questionnements de ses contemporains (ici le rapport nature/culture des années 1970), tout en le nourrissant d’une étrangeté propre aux mythologies islandaises et d’une ironie distante. L’artiste confiera à Jean-Hubert Martin en 1987 : « Je n’arrive pas à voir les rapports de mon œuvre avec ce qui se passe autour de moi. […] C’est comme un souffle qui est dans l’air, ou bien on est en contact avec lui ou pas. Et de toute façon, il ne sert à rien de lui courir après. Ça ne marche jamais. » Un peu comme le vent du sud.
Olivier Michelon
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliografía
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