The Pocket Size Tlingit Coffin (Le cercueil de poche Tlingit)
23 juin 1975

The Pocket Size Tlingit Coffin
(Le cercueil de poche Tlingit)
23 juin 1975
Ámbito | Dessin |
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Técnica | Mine graphite et aquarelle sur papier |
Medidas | 20 x 27 cm |
Adquisición | Achat, 1976 |
Inventario | AM 1976-1059 |
Conjunto |
Pocket Size Tlingit Coffin (Conjunto disociable) |
Información detallada
Artista |
Gérard Titus-Carmel
(1942, France) | |
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Título principal | The Pocket Size Tlingit Coffin (Le cercueil de poche Tlingit) | |
Fecha de creación | 23 juin 1975 | |
Conjunto | Pocket Size Tlingit Coffin (Conjunto disociable) 1975-1976 Série de 127 dessins exécutés entre le 23 juin 1975 et le 11 juillet 1976, variations autour d'un modèle, objet confectionné sur les instructions de Titus-Carmel, intitulé "The Pocket Size Tlingit Coffin" (Petit cercueil de poche "Tlingit"), qui emprunte son nom à un peuple d'Indiens d'Amérique du Nord. | |
Ámbito | Dessin | |
Técnica | Mine graphite et aquarelle sur papier | |
Medidas | 20 x 27 cm | |
Inscripciones | D.B.G. : 23 JUIN 1975 | |
Adquisición | Achat, 1976 | |
Sector de colección | Cabinet d'art graphique | |
Inventario | AM 1976-1059 |
Análisis
Commencé le 23 juin 1975 et terminé le 11 juillet 1976, The Pocket Size Tlingit Coffin comprend cent vingt-sept dessins de tailles et de techniques différentes (mine de plomb, lavis d’encre de Chine, aquarelle, crayon gras, pastel, craie, sanguine, feutre, stylo bille…). Un même modèle, confectionné selon les indications précises de l’artiste, est à l’origine de cet ensemble : il s’agit d’une petite boîte en acajou (10 x 6,2 x 2,4 cm) dont le fond a été recouvert d’un miroir. À l’intérieur de celle-ci, une fine baguette d’osier recourbée en ellipse et maintenue par des cordelettes traversant la paroi en six points est enveloppée, sur deux portions, de manchons en fourrure synthétique. L’ensemble est fermé par une fine plaque d’Altuglas. Durant un an, Titus-Carmel, intéressé par les effets de la détérioration progressive et de l’usure, n’a d’autre projet que « de dessiner et ne dessiner rien d’autre, que cette boîte » – en réalité un petit cercueil de poche qui emprunte son nom à un peuple d’Indiens d’Amérique du Nord. Sur des supports divers (papier à dessin, pages de carnets, épreuves d’aquatinte…), le modèle apparaît, au fil des jours, de face, de profil, de trois quarts, en surplomb, avec ou sans ombre, avec ou sans reflet, avec ou sans couleur. Ce qui importe dans cette entreprise, « c’est la nature même de l’activité qui s’exerce sur et dans cet objet : un travail de harcèlement et d’usure… Le crayon déambule en creusant son sillon, et ce sillon devient la trace d’un certain modèle mental. […] Le dessin est au modèle mental ce que celui-ci est au modèle réel : ça se reproduit, ça se copie et recopie, cependant que le travail marque le papier comme un fer rouge marque la peau. »
Caroline Edde
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007