Habitat di Aachen (Habitat d'Aix-la-Chapelle)
1983
Habitat di Aachen
(Habitat d'Aix-la-Chapelle)
1983
Ámbito | Oeuvre en 3 dimensions | Installation |
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Técnica | Papier, bois, tubes de fer |
Medidas | Dimensions variables |
Adquisición | Don de l'artiste, 2005 |
Inventario | AM 2005-44 |
Pas de reproduction
Información detallada
Artista |
Luciano Fabro
(1936, Italie - 2007, Italie) |
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Título principal | Habitat di Aachen (Habitat d'Aix-la-Chapelle) |
Fecha de creación | 1983 |
Lugar de realización | Conçu et réalisé à l'occasion de l'exposition de l'artiste à la Neue Galerie-Sammlung Ludwig en 1983 |
Ámbito | Oeuvre en 3 dimensions | Installation |
Técnica | Papier, bois, tubes de fer |
Medidas | Dimensions variables |
Adquisición | Don de l'artiste, 2005 |
Sector de colección | Arts Plastiques - Contemporain |
Inventario | AM 2005-44 |
Análisis
Réalisé pour son exposition personnelle à la Neue Galerie-Sammlung Ludwig à Aix-la-Chapelle en 1983, l’ Habitat di Aachen est une architecture paradoxale, aux parois de papier blanc soutenues par un réseau de tiges en fer, à refabriquer à chaque présentation. Sa forme minimale et géométrique remonte sans doute à In Cubo [ Dans le cube ], une structure en bois, métal et toile blanche datée de 1966, dont les dimensions correspondent à celles du corps déployé de l’artiste, et à l’intérieur de laquelle, en la soulevant, le public peut entrer. In Cubo est bien le premier habitat de Fabro qui cherche à donner ce sentiment d’immersion. L’emploi du papier et les effets d’ondulations apparaissent ensuite dans Coreographia , une installation conçue en 1975 pour la Galerie Christian Stein à Turin. Quels qu’ils soient, ces énoncés architectoniques traitent de la perception et de l’expérience de l’espace afin que quiconque pénètre ces architectures de toile ou de papier, vides ou ponctuées de sculptures, ait l’impression de sentir et de goûter « sa façon personnelle de régler sa vue et ses sens », et ait alors le sentiment d’exister en tant qu’être unique. À propos de l’ Habitat di Aachen , Fabro insiste sur la nécessité d’expérimenter le temps présent, c’est pourquoi le visiteur « est poussé à se déplacer, mais il a beau bouger, il garde la sensation d’être immobile. […] Ceci ne tient pas seulement à la façon dont est délimité cet habitat, en fin de compte plutôt simple, cela vient des vides, des ouvertures qui se créent tout autour et, plus que tout, du plafond. Le plafond, du fait de la constance du poids, donne [cette] sensation ».
Caroline Cros
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007