2850 T&P, 27, 28, 29 VI 98, h/t, 260 x 300
1998
2850 T&P, 27, 28, 29 VI 98, h/t, 260 x 300
1998
Ámbito | Peinture |
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Técnica | Huile sur toile |
Medidas | 260 x 300 cm |
Adquisición | Achat, 2003 |
Inventario | AM 2003-323 |
Información detallada
Artista |
Vincent Corpet
(1958, France) |
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Título principal | 2850 T&P, 27, 28, 29 VI 98, h/t, 260 x 300 |
Fecha de creación | 1998 |
Ámbito | Peinture |
Técnica | Huile sur toile |
Medidas | 260 x 300 cm |
Adquisición | Achat, 2003 |
Sector de colección | Arts Plastiques - Contemporain |
Inventario | AM 2003-323 |
Análisis
Après sa première exposition personnelle en 1982 à la Galerie Mesdames-Messieurs (Montpellier), Vincent Corpet est salué en 1987 par le Mnam (« Vincent Corpet, Marc Desgrandchamps, Pierre Moignard »), qui fait alors l’acquisition d’un tableau et de vingt dessins. Présentée lors de l’exposition « Vincent Corpet : Enfantillages », à la Galerie Daniel Templon (Paris), en 1998, cette grande toile appartient aux images analogiques du peintre construites sur un jeu d’association visuelle et de transformations complexes des motifs qui se défigurent, se dédoublent, remettant en cause le statut même de l’image. Ce tableau, le dernier de la série, peint avant l’exposition, présente un effet combinatoire des images analogiques précédentes, dans lequel l’enchevêtrement des animaux et des corps, enveloppé dans la même tonalité brune, occupe tout l’espace de la toile. Comme l’écrit Catherine Millet, dans le catalogue de 1998, « Ne traite-t-il pas de cette “histoire” qui relie Pollock à Lascaux : celle du all over ? » De fait, Corpet compose un labyrinthe de lignes où les formes se nouent et s’imposent, où les morcellements deviennent des avatars de Dédale, de Thésée et du Minotaure. La combinaison de l’image témoigne d’une exploration de la peinture revenant à ses origines rupestres, à une forme de « primitivisme » d’où se détachent – à la manière d’un graffiti – deux personnages dégingandés dessinés en rose ou bleu par les enfants du peintre, autre formulation vivante de l’analogie du corps. Les « Enfantillages » de Corpet, telles des métamorphoses ininterrompues perpétuellement en devenir, contiennent déjà toutes les formes, tous les détours possibles. Ronde aliénante et sans fin, déjouée par les dessins d’enfant.
Camille Morando
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliografía
Vincent Corpet analogies : Saint Etienne, Musée d''art moderne, 2002 (cit. et repr. p. 118)
Peintures / Malerei : Berlin : Martin-Gropius-Bau, 2006 (cit. et repr. coul.)
Collection art contemporain : Paris, Musée national d''art moderne, sous la dir. de Sophie Duplaix. - Paris : Centre Pompidou, 2007 (cit. et repr. coul. p. 120) . N° isbn 978-2-84426-324-7
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