God saw I was Dog / Dog saw I was God (Dieu vit que j'étais chien / le…
1975
God saw I was Dog / Dog saw I was God
(Dieu vit que j'étais chien / le chien vit que j'étais Dieu)
1975
Ámbito | Photo |
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Técnica | Epreuve gélatino-argentique |
Medidas | 51 x 76 cm |
Adquisición | Achat, 1976 |
Inventario | AM 1976-1051 (4) |
Conjunto |
God saw I was Dog / Dog saw I was God (Conjunto indisociable) |
Información detallada
Artista |
Peter A. Hutchinson
(1930, Royaume-Uni) | |
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Título principal | God saw I was Dog / Dog saw I was God (Dieu vit que j'étais chien / le chien vit que j'étais Dieu) | |
Fecha de creación | 1975 | |
Conjunto | God saw I was Dog / Dog saw I was God (Conjunto indisociable) 1975 Montage de 5 photographies: 4 noir et blanc, 1 couleur et un titre de 26 lettres en métal découpé : God saw I was dog est composé de 13 lettres en cuivre et Dog saw I was Dog est composé de 13 lettres en fer rouillé | |
Ámbito | Photo | |
Técnica | Epreuve gélatino-argentique | |
Medidas | 51 x 76 cm | |
Impresión | 1/3 | |
Adquisición | Achat, 1976 | |
Sector de colección | Cabinet de la photographie | |
Inventario | AM 1976-1051 (4) |
Análisis
De sa brève formation en génétique végétale, Peter Hutchinson conserve un intérêt marqué pour la nature et, dans son approche de l’art, développe des méthodes d’investigation et de classification conceptuelles. Fixé aux États-Unis depuis 1953, il est l’un des représentants du land art entre 1966 et 1973. Il réalise alors des photographies de sites désertiques lointains qu’il juxtapose à son journal de route, où il décrit les interventions parfois minimes qu’il opère dans le paysage. Il participe ensuite aux expositions fondatrices du « Narrative Art » qui se tiennent à la John Gibson Gallery de New York et à Bruxelles en 1973 et 1974. L’ironie, le jeu de mots sont désormais autant de modes opératoires, et l’utilisation sculpturale de lettres (« Alphabet Series », 1974) ou de panneaux de mots (The Anarchist Story, 1975) caractérise cette tension entre image et texte : « Les textes n’étaient pas des descriptions des photos, pas plus que les photos n’illustraient les textes. Chaque élément apportait de l’information et changeait radicalement l’idée suggérée par la photo seule ou le texte seul. » Dans God Saw I Was Dog / Dog Saw I Was God (palindrome déjà utilisé dans une œuvre de 1973), les panneaux de lettres coexistent avec un « palindrome photographique », où les taches d’un dalmatien passent de la peau de l’animal à la carrosserie d’une voiture. Au centre de la composition, la photographie du chien de l’artiste se superpose à son visage : « ce commentaire personnel renvoie à l’âme de l’artiste et à la dichotomie qui la distingue de son corps ou de son animalité ».
Caroline Cros
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007