Cinema/Video
                            
                    
                Le Bonheur
01 Dec 2013
01 Dec 2013
The event is over
Le Train en marche, 1971, 32’, de Chris Marker 
Le Bonheur, 1934, 64’, d’Alexandre Medvedkine
Fin, 1991, 8’, d’Artavazd Pelechian 
présentés par Annie Epelboin (spécialiste de littérature russe du XXème siècle)
Le Train en marche, de Chris Marker, France, 1971, 32’, nb
 avec Alexandre Medvedkine
 voix : François Périer
 Au début des années 1930, Alexandre Medvedkine a l’idée d’une expérience révolutionnaire : aménager un train en studio de cinéma mobile, afin de sillonner le pays et de tourner des films critiques sur les méthodes des paysans et ouvriers. 
 « Nous avons compris que le cinéma pouvait être non seulement un moyen de distraction, un moyen de susciter des émotions artistiques, mais aussi une arme forte, puissante, capable de reconstruire le monde. Un tel cinéma entre les mains du peuple, c’est une arme terrible. » 
 Alexandre Medvedkine dans Le Train en marche. 
 Plus tard, Chris Marker ne voulut plus montrer qu’une version courte du Train en marche (et avec Le Bonheur uniquement) qu’il considérait comme le brouillon du Tombeau d’Alexandre. 
Le Bonheur (Schastye), d’Alexandre Medvedkine, URSS, 1934, 64’, nb, muet
 avec Pyotr Zinovyev, Yelena Yegorova, Mikhail Gipsi, Lidiya Nenasheva
 bande sonore : Chris Marker
 Un moujik à la recherche du bonheur dans la Russie tsariste puis dans la Russie soviétique. Le Bonheur ou l’histoire de l’infortuné Khmyr, de sa femme-cheval, de son opulent voisin Foka et aussi du pope, de la religieuse et autres épouvantails. Dédié au dernier Kolkhozien fainéant.
 « Il y a dix ans. À la cinémathèque de Bruxelles. Au milieu d’une rétrospective du cinéma soviétique qui allait d’Octobre à des oeuvres de Barnet, il y avait un film inconnu, tourné par un inconnu, un film superbe, aussi beau qu’Eisenstein, aussi populaire qu’une musique de Moussorgsky, bouleversant : Le Bonheur, d’Alexandre Medvedkine. »
 Chris Marker, « Medvedkine, tu connais ? » Le Monde, 2 décembre 1971 
Fin (Konec), d’Artavazd Pelechian, Arménie, 1991, 8’, nb
 « À tous je dois quelque chose : (…) à Pelechian, que le lyrisme n’est pas affaire de mode ni d'époque, et que la plus pure tradition du grand cinéma russe peut déboucher sur la totale modernité. »
 Chris Marker, « Marker Mémoire », programme de la Cinémathèque française, janvier-février 1998. 
Where
Cinema 1
When
01 Dec 2013
From 2:30pm