untitled (to Donna) 5a (sans titre (à Donna) 5a)
1971
untitled (to Donna) 5a
(sans titre (à Donna) 5a)
1971
Flavin uses light to modify the physical perception of space in an approach typical of minimal art.
Dan Flavin mainly works with ?uorescent tubes to compose light paintings that question the traditional de?nition and limits of the work. This corner sculpture is a reference to the paintings by the Russian Constructivist Kasimir Malevich, which Flavin considered "icons". The neon lights not only illuminate the space delimited by the tubes, but also the area where the spectator walks, thus modifying the de?ned space which becomes immaterial.
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Installation avec de la lumière |
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Techniques | Tubes fluorescents (2 jaunes, 2 bleus, 2 roses), structure en métal peint |
Dimensions | 244 x 244 x 139 cm |
Acquisition | Don de Leo Castelli par l'intermédiaire de la Georges Pompidou Art and Culture Foundation, 1977 |
Inventory no. | AM 1977-210 |
On display:
Detailed description
Artist |
Dan Flavin
(1933, États-Unis - 1996, États-Unis) |
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Main title | untitled (to Donna) 5a (sans titre (à Donna) 5a) |
Creation date | 1971 |
Domain | Oeuvre en 3 dimensions | Installation avec de la lumière |
Description | Six tubes fluorescents (deux jaunes, deux bleus, deux roses) composent un carré de 244 cm de côté posé au sol à l'angle de deux murs blancs |
Techniques | Tubes fluorescents (2 jaunes, 2 bleus, 2 roses), structure en métal peint |
Dimensions | 244 x 244 x 139 cm |
Printing | Exemplaire 2 sur 5 |
Acquisition | Don de Leo Castelli par l'intermédiaire de la Georges Pompidou Art and Culture Foundation, 1977 |
Collection area | Arts Plastiques - Contemporain |
Inventory no. | AM 1977-210 |
Analysis
Dan Flavin réalise en 1961 une série de peintures, dont le pourtour s’orne d’ampoules électriques, qu’il appelle « icônes ». En 1963, il accomplit le geste qui va changer le cours de son travail : il accroche en diagonale sur le mur de son atelier un seul et unique tube fluorescent, qu’il dédie à Brancusi. Il vient de trouver son vocabulaire et, avec lui, sa place dans l’histoire de l’art. Pour l’ensemble de son œuvre à venir, le tube luminescent va devenir l’élément de base de compositions de plus ou moins grandes dimensions, plus ou moins complexes formellement et chromatiquement. Plusieurs lectures de ces pièces sont possibles. Donald Judd les considère comme les héritières des coulées de peinture des derniers Morris Louis. Robert Morris, pour sa part, place Flavin aux côtés de Mark Rothko, Ad Reinhardt et James Turrell, dans un mouvement de quête de la transcendance. Quant à Robert Smithson, peut-être le plus lucide, il voit dans ces lumières fluorescentes une proposition consistant finalement à ne rien donner à voir. Une chose est sûre : elles remettent en cause la définition traditionnelle de l’œuvre, car il est avec elles impossible de dire où passe la frontière entre l’œuvre et son dehors. La diffusion de la lumière crée une situation, typique de l’art minimal, dans laquelle se trouve impliqué le spectateur. Ainsi cette pièce d’angle, aux tubes fluorescents de diverses couleurs assemblés en carré sur une armature métallique, les uns orientés vers l’intérieur, les autres vers l’extérieur, éclaire non seulement l’espace qu’elle ferme, mais également la zone où son spectateur déambule. Les innombrables œuvres lumineuses que le xx e siècle finissant connaîtra sont toutes peu ou prou tributaires de l’art de Flavin.
Michel Gauthier
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007