Mur magnétique n°8 (Blanc)
1961
Mur magnétique n°8 (Blanc)
1961
Domain | Oeuvre en 3 dimensions |
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Techniques | Peinture acrylique sur toile, 2 aimants, 4 cônes en métal peint et fils de cuivre |
Dimensions | 180 x 220 x 11 cm Dimensions des cônes : - 1 cône blanc : 14 (hauteur) x 4 (diamètre base) cm - 2 cônes noirs identiques :14 (hauteur) x 3.8 (diamètre base) cm - 1 cône noir (sans pointe) : 11.6 (hauteur) x 6 (diamètre base) cm |
Acquisition | Don Alexandre Iolas, 1976 |
Inventory no. | AM 1976-1236 |
Detailed description
Artist |
Takis (Panayotis Vassilakis, dit)
(1925, Grèce - 2019, Grèce) |
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Main title | Mur magnétique n°8 (Blanc) |
Creation date | 1961 |
Domain | Oeuvre en 3 dimensions |
Techniques | Peinture acrylique sur toile, 2 aimants, 4 cônes en métal peint et fils de cuivre |
Dimensions | 180 x 220 x 11 cm Dimensions des cônes : - 1 cône blanc : 14 (hauteur) x 4 (diamètre base) cm - 2 cônes noirs identiques :14 (hauteur) x 3.8 (diamètre base) cm - 1 cône noir (sans pointe) : 11.6 (hauteur) x 6 (diamètre base) cm |
Inscriptions | S.D. au revers en haut au centre à l'encre rouge : Takis 61 n° 8 size 1 |
Acquisition | Don Alexandre Iolas, 1976 |
Collection area | Arts Plastiques - Contemporain |
Inventory no. | AM 1976-1236 |
Analysis
Dans la proximité de Calder et des Nouveaux Réalistes, Takis explore le mouvement, la lumière, les matériaux industriels et le son, mais surtout les champs magnétiques, qui deviennent son principal outil d’expérimentation artistique. Vers 1958, fasciné par les radars, il utilise pour la première fois l’attraction magnétique, cherchant à capter les forces invisibles et à matérialiser l’électricité grâce à l’action de l’électro-aimant : « Je crois que le rôle de l’artiste, qu’il soit peintre, sculpteur ou musicien, c’est d’insuffler à son œuvre une charge suffisante d’énergie pour que le spectateur la perçoive et qu’il récupère une part de cette énergie vitale. Les champs magnétiques sont de cet ordre. » Pour réaliser Mur magnétique blanc n° 8 , Takis part du support le plus représentatif de l’expression artistique, une toile monochrome blanche, derrière laquelle se cachent deux aimants. Ces derniers attirent, à quelques centimètres de la toile, quatre cônes, séparément suspendus au plafond par un fil à peine visible. Bien que masqués, les aimants forment de légères protubérances, modelant la surface du support. L’effet formel est renforcé par l’utilisation de la lumière et par les ombres projetées des cônes. L’œuvre offre ainsi plusieurs points de vue, mais c’est en la regardant de profil qu’elle révèle le jeu subtil de la toile et des objets en suspension. Avec les « Murs magnétiques », Takis amorce une relation à l’architecture. Long Magnetic Wall (Mc Namara Line) de 1968 (Solomon R. Guggenheim Museum, New York) sera l’une de ses premières expressions architecturales.
Jean-Paul Ameline
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliography
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Takis : Paris, Galerie nationale du Jeu de Paume, 8 juillet-17 octobre 1993.- Paris : Galerie du Jeu de Paume, Réunion des musées nationaux, 1993 (reprod. cuol. p. 194, cit. p. 297) . N° isbn 2-908901-20-X
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Collection art contemporain : Paris, Musée national d''art moderne, sous la dir. de Sophie Duplaix. - Paris : Centre Pompidou, 2007 (cit. et repr. coul. p. 448) . N° isbn 978-2-84426-324-7
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