Hors-série : Les mains à l’œuvre

La sûreté, ce n’est pas la sécurité… La cheffe du groupe sûreté nous parle de l’importance de l’humain dans son métier, de la particularité d’être une femme à la tête d’une équipe masculine, et de ses interventions les plus loufoques dans le Musée.

Chaque œuvre d’art qui entre dans les collections du Centre Pompidou est photographiée, pour être inventoriée : c’est le métier d’Audrey Laurans, photographe d’œuvres.

Toutes les œuvres qui fonctionnent avec l’électricité ont besoin de techniciens pour les aider à vivre… C’est le métier de Rémi Navarro et de Marc Mameaux, électromécaniciens. 

Avec Véronique Sorano-Stedman, nous pénétrons dans les réserves cachées et secrètes. Les œuvres y sont non seulement stockées mais aussi restaurées sous l’œil et les mains vigilantes de l’équipe de restauration.

Le Centre Pompidou, c’est aussi une grande maison qui accueille. Pour Jérôme Marie-Pinet, chaque personne qui entre, qu’il soit visiteur, employé, journaliste ou artiste, est un invité. À lui, l’intendant général, de veiller à ce que tout soit prêt pour son arrivée.

Le métier de Laurence Le Bris, c’est la mise en espace des mots et des idées. Avec elle, nous visitons l’exposition « Allemagne / années 20 » qu’elle a scénographiée, avec un autre regard. Les murs deviennent bavards…

À chaque œuvre sa propre caisse ! Même pour les plus fragiles et les plus grosses comme Le Rhinocéros de Xavier Veilhan. Car la vie des œuvres n'est pas de tout repos. Comme des stars, elles partent souvent en tournée. Mais une fois « rentrées à la maison », l'équipe des emballeurs, dont fait partie Franck Buisson, est aux petits soins.
 

Sous la piazza, en dessous des arbres, se trouvent trois kilomètres d’archives du Centre Pompidou, où seuls peuvent entrer les agents de sécurité et les archivistes. C’est là que travaille Jean-Philippe Bonilli, archiviste, garant et passeur de la mémoire du Centre Pompidou.

Le Centre Pompidou prête chaque année entre 5 000 et 6 000 œuvres de sa collection à d’autres musées, en France ou à l’étranger. Et c’est tout un monde qui s’affaire pour veiller à ce qu’elles voyagent dans de bonnes conditions : emballeurs, convoyeurs, restauratrices… mais aussi la responsable des prêts et dépôts, Raphaële Bianchi, qui orchestre tous ces voyages. 

Le travail de James Caritey est « bien fait » lorsqu’il semble disparaître… tout comme les socles, lutrins et autres dispositifs qu’il crée sur mesure pour mettre en valeurs des livres, affiches, ou autres documents. Dans ce dernier épisode des Mains à l’œuvre, James nous ouvre son atelier dans les sous-sols du Centre Pompidou pour partager ses techniques et son amour de la littérature.