Le Centre Pompidou à l'international
Institutionnel
Communiqué de presse
Communiqué de presse
UNE DYNAMIQUE INTERNATIONALE INSCRITE DÈS L’ORIGINE
Dès sa création, le Centre Pompidou s’est affirmé comme une institution à la fois ancrée dans la cité, et résolument tournée vers l’international. Cette ouverture au monde s’est imposée comme un principe constitutif de son identité.
Le choix de confier à Pontus Hultén, homme de musée suédois à la vision cosmopolite, la direction du Musée national d’art moderne en 1973, témoigne de cette volonté. Pour lui, il s’agissait avec le Centre Pompidou naissant, de « situer Paris dans le flux des échanges », d'inscrire la création artistique française dans un dialogue constant avec les scènes internationales.
Ce positionnement s’est matérialisé dès les expositions inaugurales – Paris-New York, Paris-Berlin, Paris-Moscou – qui ont posé les bases d’un musée en réseau, attentif aux croisements entre les avant-gardes, les territoires et les disciplines. Le Centre s’est également illustré comme un pionnier en matière de reconnaissance des scènes non occidentales, avec des expositions majeures comme «Magiciens de la terre» (1989), «Alors la Chine ?» (2003) ou encore «Africa Remix» (2005).
La dimension internationale du Centre Pompidou s’exprime aussi dans son architecture. Le bâtiment est pensé comme « a place for all people », selon les mots de Richard Rogers. Ce choix architectural affirmé participe de cette volonté de décloisonner l’institution, afin qu’elle soit un espace de partage au cœur d’un monde en perpétuelle circulation.
L’ouverture du Centre se reflète bien évidemment dans la constitution des collections : près de 50 % des œuvres conservées proviennent d’artistes internationaux. Cet équilibre est le fruit d’une histoire singulière, puisque la collection actuelle est héritée à la fois du musée du Luxembourg et de celui des écoles étrangères, affirmant dès le départ une diversité d’origines et de regards. Au-delà du musée, les départements et organismes pluridisciplinaires du Centre (l’Ircam, la Bpi, le Département Culture et Création) ne sont pas en reste, fonctionnant depuis les origines, chacun dans leur domaine, dans un écosystème de partenariats, de coopérations et de coproductions à l’international. L’Ircam notamment, est doté d’un fonctionnement en réseau que ce soit
dans ses activités de création, de recherche ou de pédagogie.
Enfin, le Centre Pompidou s’est imposé comme un acteur central dans les échanges entre institutions muséales à l’échelle mondiale. Chaque année, quelque 6 000 œuvres sont prêtées, dont 50 % à l’étranger.
La fin des années 1990 a vu s'affirmer un monde de l'art globalisé, ce qui a généré une transformation des institutions culturelles et une montée en puissance des logiques de réseau. L’expérience internationale du Guggenheim, puis celle du Louvre Abu Dhabi dans les années 2010, ont démontré qu’une institution muséale ne se résume pas au bâtiment qui l’abrite mais est également incarnée par un esprit, un ensemble de valeurs et de savoir-faire, à même de s’exporter. Dans ce contexte, le moment de la fermeture à la fin des années 90 a été une étape importante de la structuration de l’action internationale du Centre Pompidou avec la circulation d’expositions itinérantes, à la diffusion des savoirfaire scientifiques et culturels du Centre, et le développement de ses ressources propres.
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Attachée de presse :
Inas Ananou
00 33 (0)1 44 78 45 79
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