Danse
Trajal Harrell avec Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble
« Tambourines »
23 - 25 nov. 2023
L'événement est terminé
Après Antigone Sr. / Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson Church (L) et The Ghost of Montpellier Meets the Samurai, manifestes de l’hybridation comme procédé chorégraphique présentés en 2013 et 2015 au Centre Pompidou avec le Festival d’Automne, Trajal Harrell s’intéresse dans Tambourines à la puissance de la danse à réécrire la littérature.
Pour sa dernière création, le chorégraphe new-yorkais s’attaque à La Lettre écarlate (The Scarlett Letter: A Romance) de Nathaniel Hawthorne, publiée en 1850, mais dont l’action se déroule au milieu du 17e siècle dans l’État de Massachusetts. Pilier de la culture nord-américaine, le roman est construit autour des mésaventures d’Hester Prynne, condamnée à porter une lettre « A » brodée sur ses vêtements pour avoir eu un enfant avec un homme à qui elle n’est pas mariée. Ce récit illustre tous les éléments de l’ordre patriarcal sur les femmes : le contrôle de la liberté des corps par la culpabilité et la punition par l’humiliation publique. Par la célébration du mouvement et la fierté des corps, Trajal Harrell et les danseurs du Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble offrent une rédemption au personnage d’Hester Prynne, qui trouve dans cette pièce une autre fin à son histoire.
Avec le Festival d’Automne à Paris - Portrait Trajal Harrell
Mise en scène, chorégraphie, décors, costumes, bande sonore : Trajal Harrell
Interprètes : New Kyd, Trajal Harrell, Perle Palombe, Songhay Toldon, Ondrej Vidlar.
Répétiteurs-Assistanats : Frances Chiaverini, Vânia Doutel Vaz, Stephen Thompson
Lumière : Sylvain Rausa
Dramaturgie : Katinka Deecke
Production : Schauspielhaus Zürich
Coproduction : le Festival d’Automne à Paris ; Les spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris)
Avec le soutien du Trajal Harrell Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble Fan Club ; de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Quand
23 - 25 nov. 2023
20h
Où
Partenaires
La saison des spectacles vivants bénéficie du soutien de
© Caroline Minjolle