Un été comme ça

Sous la supervision tranquille d’une thérapeute allemande et d’un travailleur social bienveillant, le groupe tente de garder un équilibre fragile. Pour la jeune Geisha, la sombre Léonie et l’imprévisible Eugénie, il s’agit, pendant vingt-six jours, d’éviter les cris, d’apprivoiser les chuchotements du temps présent et de considérer l’avenir.

« L’envie d’écrire un film dense et intime avec de beaux personnages impétueux et fragiles, simplement. Les démons du sexe, le manque, l’envie, la célébration d’une sexualité décomplexée puis son désabusement, sans jugement, sans fameux message ni conscientisation morale. Sans vouloir choquer et sans chercher à être dans l’air du temps. Le défi était lancé : forcément mes mots et mon regard mais un univers et une parole féminine, la plus juste possible, sans qu’à l’arrivée on m’accuse de sexisme, de misogynie, d’appropriation, était-ce possible ? » Denis Côté

« Si leurs pratiques et leurs fantasmes sont inhabituels, le film affirme avec panache le refus de subordonner ses personnages à un discours et à un regard surplombant. » Olivia Cooper-Hadjian, Cahiers du cinéma, mars 2022