Projection et rencontre
Marguerite Duras
07 sept. 2022
07 sept. 2022
L'événement est terminé
Marguerite Duras défendait un cinéma de la destruction : « Que le cinéma aille à sa perte, c’est le seul cinéma. Que le monde aille à sa perte, c’est la seule politique » (Le Camion, 1977). Cette séance réunit trois de ses courts métrages, finalisés en 1979 après le tournage du film Le Navire Night (1978), dont ils intègrent quelques plans abandonnés.
Ces trois films, Césarée, Les Mains négatives et l’épisode Aurélia Steiner (Melbourne), conservés dans la collection du Musée, sont emblématiques de la radicalité formelle recherchée par l’écrivaine, accomplissement d’un travail caractérisé, comme le signalent François Bovier et Serge Margel, par « un processus d’effacement et de réécriture, de négation et de reprise, de rejet et de remploi ».
Séance présentée par François Bovier et Serge Margel, qui ont édité le recueil de textes de Marguerite Duras, Le cinéma que je fais. Écrits et entretiens (P.O.L, 2021). L’ouvrage rassemble pour la première fois les écrits de Marguerite Duras concernant ses propres films (dix-neuf, réalisés de 1966 à 1985), son activité de cinéaste, ainsi que les entretiens les plus significatifs qu’elle a pu donner à ce propos.
Marguerite Duras, Césarée, 1979, 35 mm, couleur, sonore, 11 min
Marguerite Duras, Les Mains négatives, 1979, 35 mm, couleur, sonore, 14 min
Marguerite Duras, Aurélia Steiner (Melbourne), 1979, 35 mm couleur, sonore, 35 min
Remerciements : Laurence Fruitier, Géraldine Gajewski, Laurent Lacrouts (Librairie du Centre Pompidou), Frédéric Boyer, Jean-Paul Hirsch (P.O.L).
Où
Cinéma 2, niveau –1
Quand
07 sept. 2022
Dans le cadre de
Artistes/personnalités
Marguerite Duras, Césarée, 1979. Achat en 2003 (Photogrammes)
© droits réservés © photo : Centre Pompidou, Mnam-Cci/Hervé Véronèse/Dist. RMN-GP