Belgique : le pays qui ne s'aimait plus ?

Avec Astrid von Busekist et Pierre Mertens

Voilà quelques années, évoquer le démembrement de la Belgique relevait encore

de l'hypothèse saugrenue, voire de fumeuses élucubrations. Aujourd’hui, il

s’agit d’un risque réel sinon d’un espoir mal dissimulé ; nul ne peut en

écarter la possibilité dans un contexte européen marqué par l’éclatement de

l’ex-Yougoslavie, la scission (pacifique) de la Tchécoslovaquie, les tendances

centrifuges en Espagne ou en Italie. La mise en question de la nation et de

l’État belge ne résulte pas mécaniquement de l’aggravation des fameux conflits

communautaires et de l'incompréhension entre Flamands et Wallons ; elle est

inséparable d’une crise de la démocratie, profonde et durable, dans laquelle le

pouvoir apparemment absolu des partis se conjugue avec leur impuissance

reconnue à exprimer les aspirations de la société et à remédier aux problèmes

qu’elle affronte. Ainsi, à plus d’un titre, le problème belge est-il

emblématique des fractures de notre vieux continent.

Le Jeudi 2 avril 2009, 19h30, Petite salle, 1er s/sol, niveau -1

Entrée libre dans la mesure des places disponibles

Renseignements :

Christine Bolron, 01 44 78 46 52, @ : christine.bolron@centrepompidou.fr

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En collaboration avec le Centre Wallonie-Bruxelles

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