Philippe Starck

Pour cette première rétrospective, Starck se met à nu, non pas pour provoquer mais dans une idée de subversion. Le visiteur pourra, au travers du personnage public, approcher l'homme. L'idée qui s'exprime ici est de donner envie de faire : "regardez tout est possible, réveillez-vous, rêvez et faites".

" Venez, venez il n'y a rien à voir, il y a tout à recevoir !"

Un esprit critique.

Dès l'entrée, un bateleur accueille le visiteur dans l'exposition et annonce là le propos. En magicien des formes et des métamorphoses, Philippe Starck nous invite avec humour à un spectacle où il nous fait partager ses propres commentaires, interrogations et passions pour nous livrer certains de ses secrets. Il ne s'agit donc pas d'une exposition de design au sens classique du terme. La production en images, remise dans son contexte de création, de réalisation et de fabrication est expliquée et critiquée par Philippe Starck lui-même.

L'exposition est présentée dans un espace elliptique de 800m2 volontairement sombre, ceint d'un rideau de velours de couleur taupe, dans une mise en scène inspirée de l'arène et du cirque. Sur la musique de Laurie Anderson, les objets et les réalisations de Philippe Starck sous forme de photographies, défilent sur des écrans placés au-dessus de bustes-parlants à son effigie. Au centre, posé à même le sol, l'Ombre, objet surdimensionné en bronze, matérialise l'inconscient du créateur.