Récit 2

La verifica incerta de Gianfranco Baruchello et Alberto Grifi

1964-1965 / 31' / 16mm / coul. / son.

Montage accéléré, répétitions systématiques. À partir de 150 000 mètres de pellicule provenant de films commerciaux américains des années 1950-1960, Baruchello et Grifi produisent un montage complexe, pour obtenir au final, un film qui reprend les clichés des cinémas américain et italien. Le film est dédié à Marcel Duchamp.

Hold me while I'm naked de George Kuchar

1966 / 15' / 16mm / coul. / son.

« Filmé dans les salles de bains prestigieuses de la côte Est, l'endroit où toutes les choses intéressantes se passent, ce film exploite impitoyablement les problèmes et les corps de la jeunesse créative d'aujourd'hui. Saisi avec une luxuriance surréaliste sur de l'ektachrome commercial 7255, ce film est le film d'un film qui ne pouvait pas être tourné, et de celui qui ne pouvait pas le tourner ».

George Kuchar

Jésus-Cola ou l'hygiène de la vision de Martial Raysse

1966-1967 / 10'30 / 35mm / coul. / son. Le préambule-une suite de tableaux prélevés dans la réalité-constitue l'essentiel de la bande. Suivent le générique, et enfin le film, à proprement parler qui ne dure que deux minutes: critique paranoïaque de la société de consommation, qui emprunte, en les dépassant, les procédés du cinéma publicitaire.

See saw seems de Stan Vanderbeek

1967 / 10' / 16mm / nb / son.

« À côté de ce que nous voyons il y a ce que nous pensons que nous voyons car la mémoire du rêve est aussi réelle que le rêve lui-même, mais elle est complètement différente. Ce film est une expérience d'animation, dans laquelle l'oeil du spectateur voyage de plus en plus loin, trouvant de nouvelles relations et des métaphores visuelles dans ce qui apparaît à première vue comme une simple scène. » S. V.