Débat / Rencontre
René Girard
Le Sens de l'histoire
07 mai 2008
L'événement est terminé
Projection en avant première d'un entretien inédit de René Girard avec Benoît Chantre.
« Le hasard ou la nécessité a voulu que le parcours adopté par les commissaires de l'exposition « Traces du sacré » recoupe les grands moments d'un livre d'entretiens que René Girard venait de réaliser avec moi, Achever Clausewitz.
La proposition d'un nouvel entretien, filmé cette fois dans la perspective de l'exposition, offrait à l'auteur de la Violence et le Sacré la possibilité de s'exprimer conjointement sur l'histoire, les écrivains, les philosophes et les artistes.
Ainsi est né ce film qui évoque Clausewitz, Hölderlin, Hegel, Nietzsche et Dostoïevski, mais aussi Stendhal, Baudelaire, Stravinski, Nijinski et Proust. Partant, c'est toute son œuvre que René Girard a prise à rebours, commençant par sa récente réflexion sur la rivalité franco-allemande pour remonter jusqu'aux premières intuitions de Mensonge romantique et vérité romanesque.
Cette discussion prenait la forme d'un palindrome : commencée avec Clausewitz, elle s'achevait sur Proust. De Iéna à Combray, de l'enfer de la guerre au paradis de l'enfance, nous sommes ainsi passés d'une apocalypse à l'autre : de la « montée aux extrêmes » à la révélation finale du Temps retrouvé.
Si René Girard évoque dans ce film la distance qu'il a vite ressentie à l'égard de l'art moderne, c'est l'Histoire qu'il cherche à penser quand il quitte l'Europe pour les Etats-Unis, son sens qu'il scrute à travers les textes littéraires. Et c'est bien sa « conversion romanesque » qui lui donne les clés d'une œuvre qui remontera jusqu'au religieux archaïque révélé à la lumière des Evangiles ». Benoît Chantre
Une production du Centre Pompidou, 2008, durée 63 mn
Projection en avant première d’un entretien inédit de René Girard
avec Benoît Chantre
« Le hasard ou la nécessité a voulu que le parcours adopté par les
commissaires de l’exposition « Traces du sacré » recoupe les grands moments
d’un livre d’entretiens que René Girard venait de réaliser avec moi, Achever
Clausewitz. La proposition d’un nouvel entretien, filmé cette fois dans la
perspective de l’exposition, offrait à l’auteur de la Violence et le Sacré la
possibilité de s’exprimer conjointement sur l’histoire, les écrivains, les
philosophes et les artistes.
Ainsi est né ce film qui évoque Clausewitz, Hölderlin, Hegel, Nietzsche et
Dostoïevski, mais aussi Stendhal, Baudelaire, Stravinski, Nijinski et Proust.
Partant, c’est toute son œuvre que René Girard a prise à rebours, commençant
par sa récente réflexion sur la rivalité franco-allemande pour remonter
jusqu’aux premières intuitions de Mensonge romantique et vérité romanesque.
Cette discussion prenait la forme d’un palindrome : commencée avec Clausewitz,
elle s’achevait sur Proust. De Iéna à Combray, de l’enfer de la guerre au
paradis de l’enfance, nous sommes ainsi passés d’une apocalypse à l’autre : de
la « montée aux extrêmes » à la révélation finale du Temps retrouvé.
Si René Girard évoque dans ce film la distance qu’il a vite ressentie à l’égard
de l’art moderne, c’est l’Histoire qu’il cherche à penser quand il quitte
l’Europe pour les Etats-Unis, son sens qu’il scrute à travers les textes
littéraires. Et c’est bien sa « conversion romanesque » qui lui donne les clés
d’une œuvre qui remontera jusqu’au religieux archaïque révélé à la lumière des
Evangiles ». Benoît Chantre
Une production du Centre Pompidou, 2008, durée 63 mn
Le mercredi 7 mai, à 20h, salle cinéma 1
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignement :
Christine Bolron, 01 44 78 46 52, @ : christine.bolron@centrepompidou.f
Quand
À partir de 20h