Jeune public
Ex Situ
Le Street Art prend ses quartiers au Studio 13/16
13 avril - 16 juin 2013
L'événement est terminé
EX SITU c’est :
- 7 artistes issus du milieu de l’art urbain invités à mener une expérience artistique au Centre Pompidou.
- 7 résidences au Studio 13/16 où les artistes invitent les jeunes à participer à un work-in-progress et une réflexion sur la création in situ.
- 7 installations éphémères réalisées par les artistes en lien avec l’architecture du Centre Pompidou.
- 1 parcours dans la ville, le temps d’un après-midi, le Kiosque Tour, réalisé par les artistes et des groupes d’adolescents sur des kiosques de presse.
EX SITU c’est :
- 7 artistes issus du milieu de l’art urbain invités à mener une expérience artistique au Centre Pompidou.
- 7 résidences au Studio 13/16 où les artistes invitent les jeunes à participer à un work-in-progress et une réflexion sur la création in situ.
- 7 installations éphémères réalisées par les artistes en lien avec l’architecture du Centre Pompidou.
- 1 parcours dans la ville, le temps d’un après-midi, le Kiosque Tour, réalisé par les artistes et des groupes d’adolescents sur des kiosques de presse.
Le terme « ex situ » renvoie à la conservation d’un objet hors de son milieu naturel. Ainsi, le Studio 13/16 invite sept artistes, RERO, YZ, LUDO, JONONE, OX, VHILS et MARK JENKINS, tous issus du milieu de l’art urbain, à mener une expérience artistique dans un environnement différent de celui de la ville, de l’atelier ou de la galerie et à explorer cet espace comme un nouveau terrain de jeux.
Ex situ invite les jeunes âgés de 13 à 16 ans à un échange direct avec ces artistes pour réfléchir sur l’intervention artistique dans un espace défini, pour réaliser des créations in situ et se confronter au côté éphémère de cet art. Au programme, des créations en volume, de la peinture, du collage, du dessin, de la sculpture, une technique dérivée de la gravure et bien d’autres choses.
A la manière d’un premier acte et pour annoncer son arrivée au Studio 13/16, chaque artiste réalise une installation éphémère dans un espace du Centre Pompidou, à l’intérieur ou à l’extérieur, en lien avec son architecture emblématique.
Puis, c’est sous la forme de résidences de plusieurs après-midi chacune au sein du Studio 13/16, que RERO, YZ, LUDO, JONONE, OX, VHILS et MARK JENKINS invitent le public à suivre un grand workshop et/ou une performance collective in situ.
Enfin, le temps d’un après-midi, le Kiosque Tour, propose un parcours dans la ville pour découvrir 7 kiosques de presse, revisités par les artistes, accompagnés chacun d’un groupe d’adolescents.
Avec Ex Situ, le Studio 13/16 vous ouvre les portes de la création in situ.
Résidences et installations :
- RERO fera réfléchir les adolescents sur une thématique autour de l’art urbain, et leur fera découvrir les techniques de l’affiche, du collage et de l’installation.
Résidence 1: samedi 13, dimanche 14, mercredi 17, samedi 20 et dimanche 21 avril
Ephémère 1 : sur la Chenille du Centre Pompidou, visible à partir du mercredi 10 avril
http://reroart.com/news/index.html
- YZ invitera les jeunes à réaliser une installation en volume aux couleurs de la ville.
Résidence 2 : mercredi 24, samedi 27, dimanche 28 et lundi 29 avril
Ephémère 2 : sur la Piazza, visible à partir du mercredi 24 avril
http://yzart.fr/
- LUDO entraînera les adolescents à mixer et à détourner ses propres affiches autour d’une réflexion sur la publicité.
Résidence 3: jeudi 2, vendredi 3, samedi 4, dimanche 5 et lundi 6 mai
Ephémère 3 : sur les manches à air de la Piazza, visible à partir du jeudi 2 mai
http://thisisludo.com/
- JONONE proposera aux adolescents de travailler autour de sa technique proche de la calligraphie, de la répétition et de l’abstraction.
Résidence 4: mercredi 8, jeudi 9, vendredi 10, samedi 11, dimanche 12 et mercredi 15 mai
Ephémère 4 : sur les vitres arrière du Centre Pompidou, visible à partir du lundi 6 mai
http://www.jonone.net/
- OX conduira le public à détourner des « fresques » issues de l’imagerie commerciale ou scientifique.
Résidence 5: samedi 18, dimanche 19, mercredi 22, samedi 25 et dimanche 26 juin.
Ephémère 5 : sur les vitres de l’entrée du Centre Pompidou, visible à partir du mercredi 15 mai
http://ox.com.fr/
- VHILS embarquera les adolescents dans un travail en relief sur les murs et les affiches.
Résidence 6: mercredi 29 mai, samedi 1er, dimanche 2 et mercredi 5 juin.
Ephémère 6 : dans le forum du Centre Pompidou (côté droit), visible à partir du mercredi 29 mai
http://alexandrefarto.com/
- MARK JENKINS assisté de Sandra Fernandez, créera des sculptures et des installations insolites avec les jeunes.
Résidence 7: samedi 8, dimanche 9, mercredi 12, samedi 15 et dimanche 16 juin.
Ephémère 7 : entrée et forum du Centre Pompidou, visible à partir du mercredi 5 juin
http://www.xmarkjenkinsx.com/
Le Kiosque Tour.
Samedi 1er juin après-midi, 7 kiosques à journaux de la ville de Paris, sont revisités par 7 groupes d’adolescents, chacun mené par un des artistes d’Ex-Situ.
Ces groupes d’une dizaine de jeunes issus de MJC, d’associations, de centres de loisirs… rencontrent l’artiste en amont, lors d’ateliers préparatoires. Ils découvrent alors son travail et ses techniques, et réfléchissent à la manière de transformer leur kiosque.
Le jour J, chaque groupe d’adolescents présente son installation collective sous la forme d’une performance, en présence de l’artiste et d’animateurs.
Ainsi, le samedi 1er juin, 7 kiosques à journaux des 9ème, 11ème et 12ème arrondissements de Paris seront recouverts de peinture, d’encre et d’affiches… sous les yeux des passants invités à découvrir chacun des revêtements de kiosques au cours un itinéraire d’art urbain.
Les artistes
RERO
Son concept, défini sous le terme WYSIWYG – What You See Is What You Get – inscrit RERO dans une démarche de négation de l'image. Ainsi, plutôt que des dessins, l'artiste délivre des messages. Il utilise une police de caractère simple et connue de tous, la Verdana. Il donne à lire des phrases simples, sans équivoque, aux visiteurs et aux passant dans les lieux publics où il intervient. Les mots sont toujours barrés de la même manière, dans la partie supérieure de la lettre, comme si la volonté était de rayer sans totalement effacer. Le message simule ainsi une autocensure sans pour autant l'engager.
Le lieu d'intervention est le plus souvent un espace désaffecté, vide, presque fantomatique, où la présence même d'un individu peut parfois paraître étrange. Trouver dans ce lieu des messages qui nous sont potentiellement destinés, traces d'un préalable passage, dérange. C'est par ce jeu et cette interaction avec le lieu que les mots de RERO prennent tout leur sens et font de lui, plus qu'un artiste conceptuel, un artiste contextuel.
Pour «Ex situ», une multitude de lettres barrées sont mises à disposition du public. Chaque jour, RERO propose une nouvelle thématique autour de laquelle les jeunes sont invités à réfléchir et à créer leur propre message.
RERO marque son début de résidence par l'installation d'un message barré sur les tubes des escalators extérieurs du Centre Pompidou.
YZ
YZ (se prononce «eyes») est la figure féminine d' «Ex situ». La street-artiste d'origine franco-anglaise met en scène des figures humaines dans leur lieu de vie. Grâce à la technique du lavis, du collage ou du pochoir, YZ tente de décrire notre société et décrypte nos modes de vie par la représentation de figures féminines du début du siècle dernier, de visages logotypes ou encore de portraits.
Alors que son travail consiste à questionner l'espace urbain, YZ entreprend de prolonger cette démarche intramuros pour «Ex situ». A partir d'une installation en volume symbolisant la ville de Paris, l'artiste propose aux adolescents d'illustrer leur vision de la vie urbaine.
Pour marquer son début de résidence, YZ travaille sur du papier de soie peint à l'encre afin de créer un collage grand format sur la Piazza du Centre Pompidou.
LUDO
Le street-artiste français Ludo développe un univers très personnel dans lequel il imagine et dessine des espèces hybrides entre nature et technologie. Avant d'arriver dans la rue au sein d'un environnement toujours choisi méticuleusement en amont, ses œuvres sont réalisées en atelier. Ce sont de grands formats, en noir et blanc, qu'il recouvre en partie d'une peinture verte très flashy, comme une signature, et un moyen d'interpeller les passants. Grappe de vanités, plantes carnivores dentées de couteaux de chasse, abeilles cachées derrière des masques à gaz… Ludo cherche à provoquer par ces associations surprenantes. Il nous invite à réfléchir en dévoilant notre petitesse face à la grandeur de la nature et en envahissant les panneaux publicitaires avec des affiches de publicité détournées.
Pour «Ex situ», Ludo propose aux adolescents de créer leurs propres affiches hybrides.
Sa venue au Studio 13/16 sera marquée par le détournement d'éléments architecturaux du Centre Pompidou.
JONONE
JonOne a commencé dans les années 1970-1980 en taguant à l'infini son nom sur des rames de métro. Peu à peu, l'écriture de son surnom, ou de son blase, comme on dit dans le milieu du street-art, est devenue systématique. Les lettres se suivent, puis s'entrecroisent, se mêlent et s'emmêlent, comme pour suivre le son de la musique que l'artiste écoute continuellement lorsqu'il peint. La calligraphie du mot JonOne a peu évolué depuis ses premiers tags mais il en a fait autre chose : aujourd'hui, les lettres deviennent moins distinctes, elles se multiplient et s'étirent pour donner l'illusion d'un paysage abstrait qui prend toujours forme sur un fond coloré, préparé par l'artiste. Il détourne cette écriture qui nous est familière pour l'amener ailleurs, vers un chemin artistique différent, un concept à part entière, qui démarre par les lignes de son nom pour se développer et se reproduire à l'infini.
Lors de sa résidence au Studio 13/16, JonOne invite les adolescents à développer un travail autour des déclinaisons de l'écriture.
Il débute sa résidence par une performance sur les vitres arrière du Centre Pompidou.
OX
OX est l'un des fondateurs des Frères Ripoulin, collectif d'artistes qui s'est fait remarquer dans les années 1980 en collant ses peintures sur les panneaux d'affichages publicitaires. Dès cette époque, parallèlement à ses actions de rue, il développe un travail sur toile.
Chercheur, coloriste tout en nuance, OX joue avec les formes, toujours entre abstraction et géométrie. Il trace des lignes, crée des cadres mais tout cela n'est jamais posé là par hasard ; il agit avec préméditation. Chaque peinture sur affiche est réalisée en lien direct avec le lieu qu'il a décidé d'investir. Ainsi les panneaux publicitaires deviennent une mise en abîme de l'environnement. Ils s'insèrent totalement dans le paysage ou entrent en conflit avec celui-là. L'artiste détourne alors le regard du passant en le poussant à regarder plus loin, avec une autre perspective.
Au Studio 13/16, OX invite le public à développer une performance collective utilisant les procédés du collage pour détourner des «fresques» issues de l'imagerie commerciale ou scientifique.
En avant-première de sa résidence, il réalise une installation en interaction avec l'extérieur.
VHILS
Alexandre Farto commence à graffer et à exprimer sa poésie visuelle sous le nom de Vhils au début des années 2000. Influencé par le changement et le développement intensif que connaissent les villes portugaises dans les années 1980 et 1990, il observe l'invasion des campagnes lisboètes par les zones urbaines. Il utilise alors le graffiti comme outil d'expression ; celui-là lui permet d'écrire sur ces murs franchement / (fraîchement ?) construits. À cette période, il expérimente, recherche de nouvelles techniques et interagit dans l'espace urbain. Il choisit avec attention ses outils et découvre une nouvelle façon de réaliser des pochoirs qui le fera connaître ensuite. Ne jamais être conventionnel est son credo : il repousse toujours les limites de l'expression visuelle, autant en extérieur qu'en intérieur, seul ou avec son collectif VSP. Il est aujourd'hui reconnu, à tout juste 26 ans, pour ses œuvres incroyablement poétiques, révolutionnaires et uniques.
Depuis quelques années, il voyage et expose dans le monde entier, de Shanghai à Philadelphie, en passant par Paris, s'inspirant de différentes cultures pour créer.
Au Studio 13/16, Vhils invite les adolescents à réaliser un dessin sur un mur de brique et des amas d'affiches à travailler en creux par la suite.
Pour marquer le début de sa résidence, Vhils réalise une œuvre surprenante en relief face au public du Centre Pompidou.
MARK JENKINS
Originaire des États-Unis, le street-artiste Mark Jenkins est l'auteur de situations insolites qui ne peuvent pas laisser le spectateur indifférent. En collaboration avec Sandra Fernandez, il insère des sculptures, silhouettes humaines d'un réalisme détonnant, au sein de lieux publics très fréquentés. On peut ainsi voir au détour d'une rue un soi-disant bonhomme rentrer la tête dans un mur, un autre sur le point de tomber dans une fontaine… En installant ses sculptures en extérieur dans des positions souvent improbables, Mark Jenkins crée des situations absurdes et déconcertantes pour les passants. Il travaille essentiellement à partir d'adhésifs, de bois, de journaux et de vêtements pour réaliser ses sculptures de forme humaine, grandeur nature.
Pendant leur présence au Studio 13/16, Mark Jenkins et Sandra Fernandez créent des sculptures et des installations avec les jeunes.
Ils marquent le début de leur résidence par des installations surprenantes à l'intérieur et à l'extérieur du Centre Pompidou.
Quand
14h - 18h, tous les mercredis, samedis, dimanches
14h - 18h