Cinéma / Vidéo
Hommage à Pierre Clémenti
5 - 15 oct. 2007

L'événement est terminé

L'hommage que le Centre Pompidou rend à Pierre Clémenti - disparu en 1999 - présente les étapes marquantes de sa carrière d'acteur et de poète-cinéaste : depuis ses pièces radiophoniques jusqu'à son film testament, Soleil ; depuis ses films grand public jusqu'aux films plus confidentiels, sans oublier les films underground. Un portrait de l'artiste en homme libre.
Né en 1942, Pierre Clémenti fait ses débuts au théâtre sous la direction de Jean-Louis Barrault, après avoir suivi les cours de Charles Dullin, du Vieux Colombier et de la rue Blanche. Le cinéma va bientôt révéler au grand public sa silhouette souple, son regard sombre, faisant de lui tantôt un jeune ingénu tantôt un voyou ou un rebelle. Dans Le Guépard, il incarne un jeune aristocrate, dans Belle de Jour, il est Marcel, le mauvais garçon, l'amant de Catherine Deneuve, par qui le scandale arrive. Mais le rôle qui lui vaut la reconnaissance du public est celui de Benjamin, le jeune puceau du film de Michel Deville. Déjouant les plans de carrière prévisibles, aimant avant tout sa liberté, Clémenti choisit de travailler avec des cinéastes dont les exigences s'accordent aux siennes, comme Bernardo Bertolucci ou Philippe Garrel. En même temps, il découvre, avec Étienne O'Leary, qu'il n'y a pas une seule forme de cinéma, mais que l'on peut filmer comme un poète écrit : il suffit de prendre une caméra et de filmer sa vie. Et on le voit bientôt, caméra à la main sur les tournages auxquels il participe, et sur les lieux de sa vie quotidienne. Il filme la vie de sa famille (femme, enfant et amis) dans des décors idylliques, comme des événements de rue - notamment en mai 1968 à Paris. Ses choix sont guidés par une quête intérieure, par un besoin de créer et pas seulement d'interpréter, par un désir d'exorciser la violence qui l'habite depuis l'enfance, qu'il a déjà mise en mots avant même de faire du théâtre, écrivant deux pièces radiophoniques qui seront diffusées à la fin des années 1950 sur des compositions musicales d'André Almuró.

Né en 1942, Pierre Clémenti fait ses débuts au théâtre sous la direction de
Jean-Louis Barrault, après avoir suivi les cours de Charles Dullin, du Vieux
Colombier et de la rue Blanche.
Le cinéma va bientôt révéler au grand public sa silhouette souple, son regard
sombre, faisant de lui tantôt un jeune ingénu tantôt un voyou ou un rebelle.
Dans Le Guépard, il incarne un jeune aristocrate, dans Belle de Jour, il est
Marcel, le mauvais garçon, l’amant de Catherine Deneuve, par qui le scandale
arrive. Mais le rôle qui lui vaut la reconnaissance du public est celui de
Benjamin, le jeune puceau du film de Michel Deville.
Déjouant les plans de carrière prévisibles, aimant avant tout sa liberté,
Clémenti choisit de travailler avec des cinéastes dont les exigences
s’accordent aux siennes, comme Bernardo Bertolucci ou Philippe Garrel. En même
temps, il découvre, avec Étienne O’Leary, qu’il n’y a pas une seule forme de
cinéma, mais que l’on peut filmer comme un poète écrit : il suffit de prendre
une caméra et de filmer sa vie. Et on le voit bientôt, caméra à la main sur les
tournages auxquels il participe, et sur les lieux de sa vie quotidienne. Il
filme la vie de sa famille (femme, enfant et amis) dans des décors idylliques,
comme des événements de rue – notamment en mai 1968 à Paris.
Ses choix sont guidés par une quête intérieure, par un besoin de créer et pas
seulement d’interpréter, par un désir d’exorciser la violence qui l’habite
depuis l’enfance, qu’il a déjà mise en mots avant même de faire du théâtre,
écrivant deux pièces radiophoniques qui seront diffusées à la fin des années
1950 sur des compositions musicales d’André Almuró.
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