Still the water

Naomi Kawase, Still the Water (Futatsume no mado), France – Japon – Espagne, 2014, DCP (format d’origine : 35 mm), 119’, coul., vostf

Sur l’île japonaise d’Amami, dont les croyances chamaniques remontent à des temps très anciens, les habitants vivent en harmonie avec la nature. Ils pensent qu’un dieu habite chaque arbre, chaque pierre et chaque plante. Pendant une nuit de pleine lune et de danses traditionnelles en août, le jeune Kaito découvre le corps d’un homme flottant dans la mer. Son amie Kyoko va l’aider à percer ce mystère. Ensemble, ils apprennent à devenir adultes et découvrent les cycles de la vie, de la mort et de l’amour.

Sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes en 2014.

« S’harmoniser avec une vague atteignant son paroxysme, nous dit le père de Kyoto qui est surfeur, c’est recevoir une incroyable quantité d’énergie, dont la rencontre est toutefois faite, pour un instant, de vide et d’immobilité. Cette conjonction de vide et de saturation, d’immensité et de concentration, se produit à plusieurs reprises dans le film, donnant parfois même la sensation d’étouffer – et alors l’émotion nous gagne. » Julie de Lorimier, 24 Images, octobre 2014