David Claerbout
7 févr. - 6 avril 2008

L'événement est terminé

David Claerbout opère des croisements entre l'image fixe et l'image mouvement. Il retravaille chaque parcelle pixélisée de l'image analogique pour créer une composition digitale, et renouvelle ainsi la perception de l'image, de l'espace et du temps. David Claerbout développe une photographie du mouvement, une image instantanée en devenir, introduisant depuis 2004 des éléments narratifs, des micro-narrations.

David Claerbout opère des croisements entre l'image fixe et l'image mouvement.
Il retravaille chaque parcelle pixélisée de l'image analogique pour créer une
composition digitale, et renouvelle ainsi la perception de l'image, de l'espace
et du temps.
Son corpus d'œuvres évolue depuis 1996 entre images fixes et images mouvement,
images photographiques et images digitales. Influencé tant par la pensée
phénoménologique que par les écrits de Gilles Deleuze L'image-temps.
L'image-mouvement (1983), David Claerbout développe une photographie du
mouvement, une image instantanée en devenir, introduisant depuis 2004 des
éléments narratifs, des micro-narrations.
Cinq œuvres projetées se partagent l'espace de 300 m2 : The Stack, 2002,
Bordeaux Piece, 2004, Shadow Piece, 2005, et deux nouvelles productions
Sections of a Happy Moment, 2007, Long Goodbye, 2007. Elles montrent
l'évolution du temps, le déploiement de l'espace, tout au long de cinq œuvres
filmées dans des architectures appartenant à notre culture moderne, notre
contexte urbain contemporain.
Ainsi Bordeaux Piece (photo), acquise par le Centre Pompidou pour les
collections du Musée national d'art moderne, utilise une magnifique maison dans
les environs de Bordeaux comme outil pour une approche conceptuelle de
"l'espace-temps", une introspection minutieuse du temps dans un espace
déconstruit.
« Dans la plupart de mes travaux de ces 10 dernières années, le temps et
l'espace sont devenus les points d'ancrage de ma production vidéographique.
Dans mes modes de production où la réalité photographique est de plus en plus
préconçue, le temps du film semble être la dernière trace du passé analogique.
Occupé tant par l'artificialité que par le manque de relief de l'écran ou de
l'impression, j'ai souvent eu recours à la photographie d'architecture comme
moyen de définir l'espace dans ce que j'appellerais le terrible manque de
relief du film ».
Le spectateur est invité à évoluer au sein d'un espace scénographié tout en
douceur, dans une semitransparence, éloignant ce dernier des contraintes de la
salle obscure de cinéma, et permettant aux œuvres de dialoguer les unes avec
les autres.
L'exposition sera présentée après Paris à Cambridge au MIT/List Center (février
à avril 2008), au Kunstmuseum de St Gallen mai à juin 2008), à l'UBC de
Vancouver (automne 2008), à la DePont Foundation de Tilburg et au Metropolitan
Museum of Photography de Tokyo (2009).
Iconographie en page d'accueil : Sections of a Happy Moment, 2007 -
Vidéoprojection, noir et blanc, son stéréo, 26' (détail) © Courtesy David
Claerbout & Galerie Yvon Lambert, Galerie Micheline Szwajcer, Hauser and Wirth
Quand
7 févr. - 6 avril 2008