Lire en fête

C'est sous forme de librairie, en partenariat avec Flammarion, que le Festival Littératures Pirates propose de découvrir les livres : sur le long pont promenade de la mezzanine, menant à l'entrée de la Bibliothèque, au niveau 1 du Centre, la librairie éphémère présente plus d'une centaine de maisons d'éditions de tous horizons où se côtoieront des livres ouvrant des parcours et des correspondances. Un petit salon aménagé sur cet espace permettra aux visiteurs de s'arrêter sur un ouvrage et facilitera les rencontres entre auteurs, éditeurs, publics. Au gré des tables, livres, revues, dvd se croisent ; poésie, photographie, bande dessinée, livre de jeunesse se mêlent.

En s'associant cette année pour « Lire en Fête » avec le Festival Littératures Pirates, la Bpi souhaite proposer à ses publics une découverte des « petits » éditeurs les plus créatifs : des éditeurs indépendants, bien sûr, mais plus encore des littératures indépendantes, des pensées vivantes, des images changeantes. La visibilité des éditeurs sur les salons les plus importants n'est que trop souvent affaire que de moyens financiers. Littératures Pirates place résolument la création comme critère central de son rendez-vous : il s'agit d'offrir un espace privilégié et adapté à des structures qui considèrent qu'éditer est un acte créatif, un acte libre, riche, complexe, généreux qu'on ne saurait réduire à sa dimension économique. Cette année, grâce à ce partenariat inédit avec la Bpi, les Littératures Pirates accostent pour la première fois au Centre Pompidou et vous proposent un rendez-vous adapté à cette autre façon de vivre, de penser le livre.

Embarquez sous la bannière des Littératures Pirates pour une découverte des milliers de livres de la Librairie éphémère qui se déploie sur la mezzanine du hall du Centre Pompidou les 15, 16 et 17 octobre ! Et prenez part aux rencontres, lectures, performances et débats avec les éditeurs, auteurs, artistes, illustrateurs, libraires, bibliothécaires celles et ceux qui fabriquent et diffusent ces livres, et garantissent ainsi au monde contemporain sa « bibliodiversité »