Cinéma / Vidéo
Viva Brasil !
Cinéma et musique populaire
8 - 20 juin 2005

L'événement est terminé

Humberto Mauro, Nelson Pereirra dos Santos, Paulo César Saraceni, Julio Bressane, plus récemment Walter Salles ou Andrucha Waddington, de nombreux réalisateurs brésiliens ont filmé la musique populaire. Des documentaires, des fictions biographiques, des histoires de carnaval.
Mais le cinéma et musique au Brésil ont d'autres points de convergence, l'importance du rythme, de la notion de temps, la même recherche d'une forme populaire d'expression poétique, et un sens aigu de l'interprétation.
24 séances ne nous permettront que d'évoquer la question des points communs et des influences réciproques du cinéma et de la musique populaire au Brésil, nous souhaitons en tout cas faire découvrir la richesse de ces deux modes de création et partager notre goût immodéré pour le ciné et la MPB.

Découverte de la musique brésilienne par le cinéma
Découverte du cinéma brésilien par la musique
Choro, samba (ou plutôt sambas : samba de roda, samba-cancão, samba-enredo, samba-reggae etc.), forrô, bossa nova, axé-music, le Brésil crée, mélange et multiplie à l'infini les genres musicaux. Le cycle Viva Brasil ! propose une traversée en images de cet univers foisonnant que les cinéastes brésiliens, par le biais du documentaire et de la fiction, n'ont cessé de filmer.
Le documentaire
Pour suivre cette évolution constante de la musique brésilienne, de nombreux documentaires : historiques, biographiques, avec archives ou en partie fictionnés.
La musique brésilienne, c'est aussi une grande diversité régionale à laquelle s'attachent beaucoup de films : les courts-métrages de la série Soms da rua consacrés à des personnages singuliers jouant les musiques locales ; Evoquons aussi le « plus brésiliens des français » : Pierre Barouh, qui a rapporté en images les musiques qui l'ont fasciné (Saravah).
Les documentaristes ont également brossé le portrait d'artistes contemporains (Chico Buarque ou Caetano Veloso par Walter Salles, Gilberto Gil par Andrucha Waddington, Paulinho de Viola par Izabel Jaguaribe dans Meu tempo è hoje), suivi des tournées et filmé des concerts devenus mythiques (Os doces Bárbaros de Jom Tob Azulay, Bahia de todos os sambas de Paulo Cezar Saraceni et Leon Hirszman)
Le film musical
Dès le début du parlant, le Brésil invente une forme originale de comédie musicale : la comédie carnavalesque qui deviendra quelques années plus tard la chanchada, spécialité de quelques studios (Atlántida et Vera Cruz). Jusqu'aux années 50, les titres se multiplient : Alô, Alô, Carnaval , Tudo Azul, Tico-Tico no fuba Les numéros musicaux sont souvent signés de grands compositeurs : Dorival Caymmi, Luiz Gonzaga, Ary Barroso, Luiz Bonfà, Radamés Gnatalli
Après la chanchada, tous les courants cinématographiques brésiliens se sont emparés du genre musical et l'ont adapté à leur esthétique propre. En 1957, Nelson Pereira dos Santos réalise Rio Zona Norte, le récit de la vie du sambiste Zé Ketti puis, en 1960 Na Estrada da vida. Autre représentant du Cinema novo, Leon Hirszman adapte le célèbre titre de Tom Jobim A Garota de Ipanema. Julio Bressane réalise quant à lui en 1966 O Mandarim, histoire de la musique populaire brésilienne, contée par Gilberto Gil, Gal Costa, Edu Lobo, Raphael Rabello, Chico Buarque et Caetano Veloso. Plus récemment, c'est Cazuza, le poète du rock disparu en 1990, que le public brésilien a redecouvert grâce à au film O tempo não para.
Les films d'animation
Walt Disney fut le premier à réaliser un dessin animé sur la musique brésilienne (la très célèbre musique d'Ary Barroso Aquarela do Brasil). Depuis le Brésil s'est intéressé au cinéma d'animation. Seront présentée une illustration d'une autre Aquarela (celle de Toquinho), et Alma carioca, hommage à Pixinguinha.
Où
Cinéma 1
Quand
8 - 20 juin 2005