Spectacle
Didier Galas
Quichotte
6 - 9 févr. 2008

L'événement est terminé

D'après L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantès, traduit par Aline Schulman (Seuil).
« Comment incarner un mythe ? Comment éviter l'écueil psychologique qui réduirait don Quichotte à un fou ou un messie ? » telles sont les interrogations qui ont nourri la vision théâtrale de Didier Galas dans sa mise en scène du roman de Cervantès. Dans Quichotte, chaque acteur, chaque actrice, peut jouer Don Quichotte mais aussi Sancho, un âne ou un moulin. Ces glissements d'incarnations sont un moteur pour rendre compte théâtralement des hallucinations d'Alonso Quijano (Don Quichotte) et des doutes sur la réalité que suscite le roman.

D'après L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantès, traduit par Aline Schulman (Seuil).
Didier Galas et Aline Schulman adaptation
Simon Bellouard, Rodolphe Blanchet, Marion Duquenne, Franck Gazal et Aurélie Tardy interprétation
Jean-Charles Di Zazzo collaboration artistique
Vincent Beaurin assisté de Sylvie Auvray costumes et scénographie
Eric Gaulupeau lumières et régie générale
« Comment incarner un mythe ? Comment éviter l'écueil psychologique qui réduirait don Quichotte à un fou ou un messie ? » telles sont les interrogations qui ont nourri la vision théâtrale de Didier Galas dans sa mise en scène du roman de Cervantès. Dans Quichotte, chaque acteur, chaque actrice, peut jouer Don Quichotte mais aussi Sancho, un âne ou un moulin. Ces glissements d'incarnations sont un moteur pour rendre compte théâtralement des hallucinations d'Alonso Quijano (Don Quichotte) et des doutes sur la réalité que suscite le roman.
« Le Quichotte, est un mythe qui passionne le monde occidental depuis plus de quatre siècles. À l'occasion d'une recherche sur l'improvisation avec de jeunes comédiens, j'ai eu le désir d'entreprendre une nouvelle mise en scène du roman de Cervantès. L'improvisation corporelle, par la puissance d'invention et les possibilités de ruptures de jeu qu'elle offrait aux acteurs me parut un moyen fructueux pour aller au coeur du Quichotte. C'est donc en premier lieu par le corps et non par la parole, que nous offrons aujourd'hui une vision théâtrale des mille pages qui constituent le roman. Le principe fondamental du spectacle est aussi que Don Quichotte ne soit pas incarné par un seul acteur (comment incarner un mythe ? comment éviter l'écueil psychologique qui réduirait Don Quichotte à un fou ou un messie ?). Ainsi chaque acteur, chaque actrice, peut jouer Don Quichotte mais aussi Sancho, un âne ou un moulin, et les rôles peuvent glisser de l'un à l'autre. Ces glissements d'incarnations sont notre moteur pour rendre compte théâtralement des hallucinations d'Alonso Quijano (Don Quichotte) et des doutes sur la réalité que suscite le roman. Le spectateur se retrouve " dans la tête " du Quichotte. À d'autres moments, c'est la beauté et l'actualité toujours vive de certains textes de Cervantès qui nous ont conduit à faire entendre la force de son écriture.
Vincent Beaurin, artiste plasticien, a joué avec les fonctions habituelles du costume et de la scénographie, offrant par là, un solide appui esthétique au jeu des acteurs et à la mise en scène. Ce spectacle s'adresse autant à ceux qui ont lu le roman qu'aux autres, plus nombreux, qui ne l'ont pas lu mais n'ont pas échappé au mythe et aux images qui entourent le chevalier à la triste figure et qui sont le point de départ de chaque représentation. Puis, peu à peu, Quichotte va jusqu'à déconstruire le mythe et rendre perceptible l'écriture d'un homme sur son temps: Quichotte tente finalement de rendre l'oeuvre à son créateur, de rendre Don Quichotte à Miguel de Cervantès, auteur du Quichotte. » Didier Galas
Où
Grande salle
Quand
6 - 9 févr. 2008