Débat / Rencontre
Penser l'après-crise
08 oct. 2009
L'événement est terminé
Le 15 septembre 2008, Lehman Brothers se déclarait en faillite. A ce moment, la tourmente financière semblait près de susciter un effondrement généralisé aux conséquences incalculables. Les mesures radicales adoptées par les Pouvoirs Publics ont permis de conjurer le chaos sans éviter pour autant que la crise financière ne se transforme en récession économique.
Il y a un an, cependant, chacun entonnait l'air de « Rien ne sera plus jamais comme avant ! ». Il semblait que le krach boursier avait entrainé la chute des valeurs intellectuelles qui l'avaient en quelque sorte favorisé. Aujourd'hui, c'est plutôt le soulagement qui prévaut. Il n'est pas sûr qu'il soit toujours de bon conseil. Les banques provisionnent à tour de bras des bonus pour leurs traders, et d'aucuns ne sont pas loin de penser qu'il ne s'agissait au fond que d'une de ces crises inhérentes au développement du capitalisme.
Faut-il alors penser qu'il n'y aura pas d' « après-crise » ? Au sens où, peu ou prou, les choses continueront comme par le passé. A l'opposé, on peut aussi diverger sur le caractère des changements dont il reste à indiquer la profondeur.
D'où l'intérêt de soumettre à la discussion (et à la critique) ce constat de Jean-Pierre Pagé : « Seulement, la libéralisation généralisée des activités humaines n'a pas engendré le bonheur mais l'injustice. La marchandisation des activités a poussé à la cupidité et à la recherche sans limites du profit. La circulation des biens, services, ressources humaines et idées a engendré l'uniformité, détruisant la richesse des cultures et privant les individus de leurs racines. L'exploitation sans vergogne des ressources naturelles a mis en danger la planète. Les populations, jusqu'ici relativement dociles et résignées devant la montée des injustices, ne resteront plus longtemps inertes. »
Le 15 septembre 2008, Lehman Brothers se déclarait en faillite. A ce moment, la
tourmente financière semblait près de susciter un effondrement généralisé aux
conséquences incalculables. Les mesures radicales adoptées par les Pouvoirs
Publics ont permis de conjurer le chaos sans éviter pour autant que la crise
financière ne se transforme en récession économique.
Il y a un an, cependant, chacun entonnait l’air de « Rien ne sera plus jamais
comme avant ! ». Il semblait que le krach boursier avait entrainé la chute des
valeurs intellectuelles qui l’avaient en quelque sorte favorisé. Aujourd’hui,
c’est plutôt le soulagement qui prévaut. Il n’est pas sûr qu’il soit toujours
de bon conseil. Les banques provisionnent à tour de bras des bonus pour leurs
traders, et d’aucuns ne sont pas loin de penser qu’il ne s’agissait au fond que
d’une de ces crises inhérentes au développement du capitalisme.
Faut-il alors penser qu’il n’y aura pas d’ « après-crise » ? Au sens où, peu
ou prou, les choses continueront comme par le passé. A l’opposé, on peut aussi
diverger sur le caractère des changements dont il reste à indiquer la
profondeur. D’où l’intérêt de soumettre à la discussion (et à la critique) ce
constat de Jean-Pierre Pagé : « Seulement, la libéralisation généralisée des
activités humaines n’a pas engendré le bonheur mais l’injustice. La
marchandisation des activités a poussé à la cupidité et à la recherche sans
limites du profit. La circulation des biens, services, ressources humaines et
idées a engendré l’uniformité, détruisant la richesse des cultures et privant
les individus de leurs racines. L’exploitation sans vergogne des ressources
naturelles a mis en danger la planète. Les populations, jusqu’ici relativement
dociles et résignées devant la montée des injustices, ne resteront plus
longtemps inertes. »
En collaboration avec le cercle Condorcet de Paris.
Le Jeudi 8 octobre 2009, 19h30, Centre Pompidou, Petite salle, niveau -1
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Une signature sera organisée à l’issue de la soirée, une collation légère sera
offerte
Renseignement : Christine Bolron, 01 44 78 46 52, @ :
christine.bolron@centrepompidou.fr
Pour recevoir les annonces de nos soirées : Claire Couffy 01 44 78 49 17 @ :
claire.couffy@centrepompidou.fr
Quand
À partir de 19h30