Exposition / Musée
Les collections du Musée
présentation des oeuvres de 1905 à nos jours
15 oct. - 17 nov. 2003
L'événement est terminé
Le déroulé du parcours des collections historiques (1905-1960), est essentiellement chronologique et fondé sur une vision rétrospective des mouvements artistiques dominants du XX siècle, du fauvisme aux abstractions françaises et américaines.
Dans la double perspective de mettre l'accent sur les derniers enrichissements spectaculaires de la collection'accrochage est organisé en cinq séquences majeures, réparties sur plusieurs salles, qui reflètent les grands axes de recherche de l'art moderne sur la couleur pure comme forme et sujet, la déconstruction de la forme menant à l'abstraction, le modèle intérieur , l'anti-peinture et la nostalgie de la tradition.
Bien qu'ouvrant sur un des derniers triptyques monochromes de Joan Miro, Bleu I, Bleu II, Bleu III de 1961, le déroulé du parcours est essentiellement chronologique et fondé sur une vision rétrospective des mouvements artistiques dominants du XX siècle, du fauvisme aux abstractions françaises et américaines.
Dans la double perspective de mettre l'accent sur les derniers enrichissements spectaculaires de la collection (dations Maguy Glass, Matisse et Breton en 2002 et 2003) qui ponctuent la présentation et de privilégier la présence des grandes donations qui font la spécificité du musée (donations Pevsner en 1962, Delaunay et Rouault en 1963, Kandinsky en 1976, Louise et Michel Leiris en 1984 ), l'accrochage est organisé en cinq séquences majeures, réparties sur plusieurs salles, qui reflètent les grands axes de recherche de l'art moderne sur la couleur pure comme forme et sujet, la déconstruction de la forme menant à l'abstraction, le modèle intérieur , l'anti-peinture et la nostalgie de la tradition.
Introduit par les trois grandes toiles bleues de Miro (salle 1), l'ensemble regroupant les mouvements qui ont privilégié la couleur comme champ de recherche part de la salle consacrée au fauvisme qu'illuminent les paysages de l'Estaque de Braque (1906) et Le Pont Saint-Michel (1900,dation Matisse, 2002) de Matisse (salle 2) pour aboutir à celle occupée par le grand papier découpé de La Tristesse du Roi (1952) et les dernières peintures saturées de couleurs de Matisse (salle 42) en passant par le noyau dédié au noir comme couleur réunissant Matisse, Magnelli et Lipchitz ( salle 8) précédant fauves et primitivistes de l'avant-garde russe (Larionov , Gontcharova, Malevitch, salle 9) ainsi que l'abstraction lyrique de Kandinsky (salle 10) et cinétique des Delaunay (salle 12).
L'histoire du cubisme est développée en plusieurs volets inaugurés par les maîtres du cubisme et d'une nouvelle analyse de la forme, Braque et Picasso et mis en valeur par la présentation de l'un des grands chef d'œuvres du XX siècle, le Grand Nu de Braque (1908,dation Maguy Glass 2002) (salle3). Quatre autres salles la complètent : la section d'Or partagée entre Léger et Duchamp-Villon (salle 4), le second cubisme avec Gris et Laurens (salle 5), cubisme et métamorphoses des années vingt et trente (Picasso, Braque , Laurens, salle 6) ainsi que deux ensembles monographiques dédiés à Fernand Léger qui intègrent, pour la première fois, le cinéma dans le parcours historique du musée avec le film du Ballet mécanique (1923), synthèse du cubisme, de dada et de l'abstraction.
L'abstraction géométrique se déploie sur trois salles (salles 13,14,15) où la radicale abstraction spirituelle et sérielle de Brancusi (la Colonne sans fin,1928), Malevitch (le Carré noir,1923-1930), de Mondrian et son disciple Theo van Doesburg, annonce les recherches des mouvements européens de l'entre deux guerres, De Stijl, l'Art concret, Abstraction - Création et le purisme, promu par Ozenfant et Le Corbusier.
Précédé par un ensemble consacré au mouvement Dada international, mettant en vedette, aux côtés de Marcel Duchamp, une des récentes acquisitions, La femme au bouledogue (1942) de Picabia illustrant le concept de " l'anti-peinture " (salle 7), le surréalisme occupe la place d'honneur de l'accrochage grâce à la présentation du mur de l'atelier d'André Breton, entré en dation en 2003 (salle 22).
Regroupant quelque 250 œuvres ou objets collectionnés par le théoricien du surréalisme André Breton, de 1922 à sa disparition en 1966, la vitrine reconstitue ce cabinet de curiosité dominé par trois grandes peintures, LHOOQ (Le Double monde), 1919 de Francis Picabia, Tête,1927 de Joan Miro et Pollen noir, 1955 de Jean Degottex et riche de pièces d'arts aborigène, océanien, précolombien, eskimo ou africain ainsi que de photographies, d' objets d'art populaire, de minéraux et de fossiles qui reflètent la curiosité encyclopédique du poète ainsi que son esthétique de "l'œil sauvage", médiumnique et onirique.
L'objectif assigné à l'art par Breton dans Le surréalisme et la peinture et L'art magique " fixer des vertiges " et "interroger son propre subconscient" est incarné dans les huit salles qui font cercle autour du Mur magique (salles 19 à 26) où peintures, sculptures, objets, dessins, photographies, films, livres, revues et documents, souvent issus des collections de Breton progressivement acquises par le musée (comme Chimère, 1928, de Max Ernst, Querelle des universaux ,1928, de Magritte, Guillaume Tell, 1930, de Salvador Dali, Allégorie de genre, 1943, de Marcel Duchamp) sont rassemblés.
L'art figuratif est également bien représenté dans l'accrochage à travers quatre salles rappelant les ambiguïtés et la richesse des figurations modernes évoluant entre nostalgie de la tradition et onirisme érotique ( Picasso, Derain, Balthus, De Chirico, salle 16), expressionnisme pathétique de l'Ecole de Paris (salle 22),spiritualité visionnaire (Rouault, salle 27) et par le biais du thème de l'Atelier, hommage aux peintres et à la peinture de notre temps (Bonnard, Braque, Dufy, Picasso, salle 27).
Quand
11h - 21h, tous les jours sauf mardis