Concert final ManiFeste-2014

Les jeunes chefs d'orchestre supervisés par Péter Eötvös s'engagent dans la virtuosité flamboyante de la Chamber Symphony de John Adams, dans la distribution spatiale d'Intervalles intérieurs, et dans le désert de Gobi de L'Esprit des dunes.

Tristan Murail fait ici allusion aux musiques du Tibet et au chant mongol, une analogie soutenue par l'électronique qui réalise la fusion parfaite entre timbre et harmonie. L'Esprit des dunes, frappant par l'originalité de son écriture mélodique, se souvient d'un phénomène étrange : la friction des grains de sable sous l'effet du vent donne l'illusion d'entendre « le désert chanter » ou d'écouter l'inouï.

Avec l'ensemble du Lucerne Festival Academy Orchestra, les élèves du Cnsmdp, les solistes de l'Ensemble intercontemporain

Réalisation informatique musicale Ircam/Serge Lemouton, Leslie Stuck.