Cinéma / Vidéo
French Touch
27 nov. 2003
L'événement est terminé
Cette soirée propose un choix de vidéos d'artistes français de la génération émergente, à partir des collections du Musée national d'art moderne. Tous ces artistes utilisent la vidéo comme un médium privilégié dans leur travail : trace et document d'installations éphémères au caractère indéterminé et énigmatique dans l'espace public, pour Boris Achour ; moyen d'exploration des liens entre réalité et fiction, dans un travail collectif centré sur la transposition et le détournement des multiples formes de communication, pour Philippe Parreno et Pierre Joseph ; témoignage d'une expérience intime du quotidien basée sur l'implication physique, pour Marie Legros ; symbole de la société du spectacle détourné à travers une stratégie d'infiltration et un principe de recyclage, pour Matthieu Laurette ; et enfin, représentation d'identités multiples dans un jeu de déguisements glamour, pour Serge Comte et Philippe Dorain.
Soirée French Touch
Cette soirée propose un choix de vidéos d'artistes français de la génération émergente, à partir des collections du Musée national d'art moderne. Tous ces artistes utilisent la vidéo comme un médium privilégié dans leur travail : trace et document d'installations éphémères au caractère indéterminé et énigmatique dans l'espace public, pour Boris Achour ; moyen d'exploration des liens entre réalité et fiction, dans un travail collectif centré sur la transposition et le détournement des multiples formes de communication, pour Philippe Parreno et Pierre Joseph ; témoignage d'une expérience intime du quotidien basée sur l'implication physique, pour Marie Legros ; symbole de la société du spectacle détourné à travers une stratégie d'infiltration et un principe de recyclage, pour Matthieu Laurette ; et enfin, représentation d'identités multiples dans un jeu de déguisements glamour, pour Serge Comte et Philippe Dorain.
Serge Comte & Philippe Dorain
Loup-Loup, 1992 /5'40'' / beta numérique / couleur / son
Orange sanguine, 1993 / 5'25" / beta numérique / couleur /son
I Love Mikey, 1995 / 2'15" / beta numérique / couleur / son
Premier plan de face ou de trois-quart, le visage caché par un masque ou à moitié voilé par un filet rouge, le personnage raconte minutieusement, sous forme de confession et avec une voix transformée par ordinateur, comment il a accomplit un homicide (Loup Loup), ou comment des baisers se sont progressivement transformés en petites morsures jusqu'à assouvir son désir de dévorer un corps (Orange sanguine). Dans I Love Mikey, le personnage se livre à une conversation téléphonique en play-back sur fond de musique pop des années 80.
Matthieu Laurette
Apparitions (sélection 93-95) / 12' / beta numérique / couleur /son
Apparition " J'y crois, j'y crois pas ", 1996 / 8' / béta numérique / couleur /son
Sorte de compte-rendu de ses passages dans des émissions télévisées, ces vidéos montrent dans un premier temps l'artiste prenant place parmi le public puis participant à des jeux télévisés où il se déclare "artiste multimédia ", pour passer ensuite du statut de figurant à celui d'invité dans un certain nombre d'émissions où il se joue des médias afin de diffuser sa méthode pour consommer sans dépenser. Utilisant les mass médias comme lieu et moyen de production de son travail, Matthieu Laurette retourne les lois du marketing à son avantage.
Marie Legros
Marcher sur les choses, 1997 / 7'20" / beta numérique / couleur / son
D'un tabouret à un guéridon, d'une chaise à un fauteuil, la caméra suit en plan serré la progression hésitante des enjambées d'un personnage qui franchit l'espace d'un appartement : les divers mobiliers et objets subissent différemment la pression du pied et du corps. Jeu d'équilibre rappelant l'enfance, la fragilité de la marche devient une expérience sensuelle de la vulnérabilité des choses.
Philippe Parreno & Pierre Joseph
Snaking, 1992 / 3'10" / beta numérique / noir & blanc / son
Cette vidéo se présente comme un spot publicitaire vantant les mérites du "Snaking", un sport inventé par Pierre Joseph et Philippe Parreno et proposé comme une alternative aux autres pratiques de maintien en forme. De courtes séquences mêlent des images des "snakers" en situation, avec leurs combinaisons permettant de ramper sur le sol, et de Philippe Parreno jouant le personnage grotesque d'un bègue présentant ce sport. C'est à travers ce personnage déviant et marginal que les artistes livrent ici leur interprétation de la communication médiatique en contradiction avec les valeurs véhiculées par le langage publicitaire.
Boris Achour
Actions Peu, 1995-1997/ 8' / beta numerique / couleur/ son
Les Confettis, 1997 / 3'30" / beta numérique / couleur / son
Souvent réalisées avec des matériaux pauvres abandonnés ensuite, ces interventions minimales, nommées par l'artiste "guérilla douce", apportent une dimension esthétique inattendue dans le tissu urbain. Ainsi, dans Actions Peu des buissons alignés sur la voie publique sont déplacés, des sacs en plastique sont fixés à une bouche d'aération du métro, ou encore un tasseau de bois est collé avec du ruban adhésif à une souche d'arbre. Dans ce même esprit, Les Confettis montre une action destinée à perturber légèrement l'ordre établi. En s'approchant des passants ou en les attendant à la sortie du métro, l'artiste leur lance des confettis au visage et filme, caméra sur l'épaule, les réactions suscitées par cet acte impromptu, festif et dérangeant à la fois.
En présence de Boris Achour, Matthieu Laurette et Marie Legros.
Quand
À partir de 20h