Exposition / Musée
Ateliers Aujourd'hui 1
Jean de Gaspary, Deidi von Schaewen
7 sept. - 3 nov. 1977
L'événement est terminé
Cette première édition des Ateliers Aujourd'hui est consacrée aux artistes Jean de Gaspary et Deidi Von Schaeven.
Les mains de Gaspary
Cinq toiles de grandes dimensions (2,30 m x 1 m) qui, comme celles de Denis Rivière sont peintes suivant la technique traditionnelle de la peinture à l’huile, constituent l’exposition.
La recherche de Jean de Gaspary porte actuellement sur ses mains ; à ces tableaux sont juxtaposés des poèmes de Céline Zins qui tiennent lieu de catalogue.
in Le Bulletin, n° 4, octobre-novembre 1977
Les murs de Deidi Von Schaeven
Cette exposition présente les photographies de murs de Deidi Von Schaeven.
« J’ai photographié des murs dans toutes les villes où j’ai vécu - à Berlin, à Barcelone, à New York, à Paris - et au cours de mes voyages en France, en Espagne, en Italie, en Belgique, en Angleterre et à la Jamaïque.
Ces voyages m’ont souvent pris beaucoup de temps, parce que je m’arrêtais dès que je voyais un mur intéressant. Maintenant je voyage plus vite parce que la plupart des murs ont disparu : on les a peints en gris, en jaune et en vert-olive, on y a collé des affiches.
La plupart des gens se repèrent d’après les immeubles et les monuments célèbres. Mes points de repère à moi sont des murs : ce sont eux qui composent ma carte intérieure.
Tout mur m’intéresse par ses qualités intrinsèques : traces, matériaux divers, inscriptions, publicités, voisinage, décoration, ravages.
Je sais toujours où sont les murs et où se trouvaient ceux que l’on a détruits ou repeints. Les premières publicités, gigantesques, mettaient de la couleur dans les rues ; les inscriptions ranimaient les façades austères.
Cette exposition ne contient que des photos de murs d’habitations, ni murs d’enceinte ni murs de séparation comme ceux des prisons ou comme le Mur de Berlin.
Je m’intéresse à l’architecture, à l’environnement, à la peinture, aux graphismes autant qu’à la photographie.
Où et comment ? En général, j’entreprends des recherches systématiques, avec un plan, rue par rue ; d’autres fois, je procède au hasard : à pied, à bicyclette, en bus, en voiture, en mobylette.
Parfois des amis me parlent d’un mur qu’ils ont vu. Je viens juste de trouver mon premier « Bébé Cadum » à Paris, après avoir cherché pendant trois ans. J’ai passé des jours dans un quartier à chercher un mur signalé par un ami avant de le trouver, pour finir et par hasard, dans un tout autre endroit. »
in Le Bulletin, n°4, septembre-octobre 1977, Deidi Von Schaeven
Quand
tous les jours sauf mardis