Cinéma / Vidéo
Stars lointaines
Stars au féminin
6 sept. - 2 oct. 2000
L'événement est terminé
La troisième partie de la manifestation Stars au féminin est consacrée aux actrices indiennes, égyptiennes et japonaises.
La troisième partie de la manifestation Stars au féminin est consacrée aux actrices indiennes, égyptiennes et japonaises.
Sans doute le mot Star s'applique parfaitement aux actrices indiennes dont le statut et la renommée offre une évidente ressemblance avec ce qui a de tout temps constitué la force et l'impact sur le public du star system hollywoodien. Nadia, Waheeda Rehman, Meena Kumari, Sharmila Tagore, Jaya Bhaduri, Suhasini et Smita Patil dans quelques films phares du cinéma indien de ces soixante dernières années représentent avec force et talent l'archétype de la star indienne qui doit savoir chanter, danser et bien entendu jouer avec conviction aussi bien la carte de la comédie que celle du mélodrame.
Aussi célèbres, mais peut être davantage en phase avec les évolutions successives du statut de la femme en Egypte, les actrices des rives du Nil sont elles aussi adulées par un public chaleureux et populaire qui attend de leurs prestations une évasion vers le rêve selon l'ordonnance des archétypes féminins les plus appréciés. Samia Gamal est sans doute la plus connue du public occidental, mais ses consoeurs Chadia, Faten Hamama, Hind Rostom, Hoda Soldane, Naïma Akef, Souad Hosni, Nadia Lotfi et Naglaa Fathi ont elles aussi rencontré une immense popularité.
Le cas du Japon est particulier comme l'était le cas de l'Europe par rapport au star-system hollywoodien. En Europe la star était plus ou moins éclipsée par la vedette (une comédienne à la fois talentueuse et populaire qui échappe aux lois parfois contraignantes du star-system à l'américaine). Au Japon les grandes actrices sont aimées par un public qui apprécie de les retrouver dans certains rôles où leur art s'exprime avec le plus de force. Certaines sont fidèles à un metteur en scène, à un genre, à certains critères de féminité qui les enferme parfois dans des rôles-types. Mais les plus exceptionnelles d'entre elles ont illuminé les plus beaux films de Mizoguchi (comme Kinuyo Tanaka, Isuzu Yamada ou Machiko Kyo), de Mikio Naruse ou de Yasujiro Ozu (comme Setsuko Hara, Hideko Takamine ou Chikage Awashima)
Quand
tous les jours sauf mardis
