Cinémathèque du documentaire
Cecilia Mangini en courts
07 avril 2021
L'événement est terminé
Angelo Novi, 1963, Cineteca di Bologna/Angelo Novi, sur le tournage du film Comizi d’amore. Graphisme Claire Mineur
Séance composée de sept courts-métrages réalisés par Cecilia Mangini, présentée par Anne-Violaine Houcke.
Angelo Novi, 1963, Cineteca di Bologna/Angelo Novi, sur le tournage du film Comizi d’amore. Graphisme Claire Mineur
Visages (Facce), Cecilia Mangini, coréalisé avec Paolo Pisanelli
Italie, 2019, noir et blanc, 5 min
Exploration d'une photo de Cecilia Mangini prise en 1956 à Rutigliano dans les Pouilles : révélation d'un paysage de visages qui fait honneur à la dignité du Peuple.
Étrangers à la ville (Ignotti alla citta), Cecilia Mangini
Italie, 1958, couleur, 11 min
Une évocation des borgate de Rome, ces quartiers qui naissent de l'expansion et des mutations urbaines. Des jeunes gens s'énervent, traînent, s'agitent, rapinent, jouent ; Pasolini signe le commentaire de ce film directement inspiré de son roman Les Ragazzi (1955).
Le chant des marécages (La canta delle marane), Cecilia Mangini
Italie, 1961, couleur, 10 min
Variation sur le peuple des faubourgs de la capitale, avec là aussi un commentaire signé par Pasolini. L'été romain donne lieu aux jeux, aux rires et aux chants ; le montage et les cadrages composent une chorégraphie gracieuse, mais l'éclatante beauté n'entame pas le regard profondément politique de Mangini.
Maria et les jours (Maria e i giorni), Cecilia Mangini
Italie, 1959, couleur, 10 min
Portrait plein d'affection où Mangini saisit les jours de Maria, paysanne au caractère impétueux, qui dirige une ferme avec une grande poigne et un lien profond, ancestral avec la terre et les traditions du mezzogiorno.
Amour divin (Divino amore), Cecilia Mangini
Italie, 1961, couleur, 11 min
Un rite moderne né après la Seconde Guerre mondiale mais inspiré de liturgies archaïques : le culte de la vierge au Sanctuaire de l'amour divin à une quinzaine de kilomètres de Rome. Sans commentaire et structuré par le musique avant-gardiste d'Egisto Macchi, ce film fut longtemps invisible. Il a été retrouvé en 2013.
Stendali (Suonano ancora), Cecilia Mangini
Italie, 1959, couleur, 11 min
Mangini filme, en insistant sur l'expressivité et la dramaturgie des visages, un rituel chanté par les « professionnelles du sacré » du village de Martano dans les Pouilles. Le commentaire de Pasolini se fonde sur des poèmes populaires et des chants à l'origine en griko, dialecte dérivé du grec.
Être femmes (Essere donne), Cecilia Mangini
Italie, 1964, noir et blanc, 28 min
Une analyse de la condition féminine en Italie, sous ses aspects économiques, sociaux, psychologiques, domestiques, mis en tension avec les modèles fabriqués par l'industrie culturelle. Un film de combat qui n'empêche en rien la très grande sensibilité du regard.
Quand
20h - 21h45
Événement en ligne