Philippe Decrauzat

Dans le prolongement de ses expérimentations picturales, les films de Philippe Decrauzat invitent le regardeur à faire l’expérience des seuils du visible. Tournés en 16 mm, silencieux, ils sont traversés par des références à l’histoire du modernisme et aux théories de la perception. Dans la tradition des méthodologies expérimentales héritées de la fin du 19^e siècle, Philippe Decrauzat interroge les mécanismes de perception au prisme de leur remédiation technologique, faisant de son médium et de ses propriétés intrinsèques le sujet de ses expérimentations. Pour cela, il adopte le vocabulaire formel et conceptuel du cinéma structurel, dont il semble rejouer spatialement les effets et les significations.

Cette séance s’inscrit dans le cadre du colloque international, Visions kaléidoscopiques, un projet co-organisé par Lydie Delahaye, Éline Grignard et Marie Rebecchi, et soutenu par l’institut ACTE - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne avec la participation du LESA - Université Aix-Marseille, du LIRA - Université Sorbonne Nouvelle.