Poursuite tangente à l'angle, B n° 1
1987
Poursuite tangente à l'angle, B n° 1
1987
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation avec de la lumière |
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Technique | 2 projecteurs à découpe 1000W CID avec zoom 16-41° et ballast |
Dimensions | Distance minimum entre les 2 murs opposés : 6m |
Acquisition | Achat, 1987 |
N° d'inventaire | AM 1987-1308 |
Pas de reproduction
Informations détaillées
Artiste |
Michel Verjux
(1956, France) |
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Titre principal | Poursuite tangente à l'angle, B n° 1 |
Date de création | 1987 |
Domaine | Oeuvre en 3 dimensions | Installation avec de la lumière |
Description | 2 projections parallèles et symétriquement opposées. Chacune d'entre elles est tangente à l'angle du mur qu'elle éclaire |
Technique | 2 projecteurs à découpe 1000W CID avec zoom 16-41° et ballast |
Dimensions | Distance minimum entre les 2 murs opposés : 6m |
Acquisition | Achat, 1987 |
Secteur de collection | Arts Plastiques - Contemporain |
N° d'inventaire | AM 1987-1308 |
Analyse
En 1983, à l’issue d’une expérience de quelques années menée au sein d’une troupe de théâtre, Michel Verjux décide de se consacrer à un travail portant sur la lumière, ou plus exactement sur l’éclairage : « Mes œuvres sont des éclairages . Ces éclairages, sur le mode de la lumière projetée , exposent au regard du spectateur, ici et maintenant, à la fois leur propre action et les situations, objets et processus qu’ils rencontrent. » Il ne s’agit pas, pour lui, de réaliser des œuvres avec la lumière pour matériau plastique, mais bien de « maintenir la lumière à une échelle humaine », telle que l’œil la perçoit – une lumière blanche, proche de celle du jour –, en la projetant sur le mur à l’aide de projecteurs de théâtre. Jusqu’en 1986, Michel Verjux privilégie les projections de forme carrée ou rectangulaire, puis il entreprend, à partir de 1987, un travail sur le cercle avec ses « Morceaux choisis ». Cette pièce est constituée de deux projecteurs accrochés au plafond face à deux murs opposés, situés à 6 mètres de distance l’un de l’autre au minimum. Les deux projections sont symétriquement opposées, le pourtour du disque lumineux de chacune étant tangent à l’angle du mur. Les projections, directes, identiques, qui occupent entre 60 et 80 % de la hauteur des murs, dans laquelle elles sont centrées, ne sont interrompues par aucune ouverture architecturale. Ainsi, dans l’obscurité ou la pénombre de la salle, et même si Michel Verjux se refuse à « tomber dans un nouvel idéalisme », le spectateur se retrouve entre deux cercles de lumière précis, fixes et réels, plongé dans une immatérialité toute poétique, un « concentré d’espace ».
Nadine Pouillon
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliographie
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