One Thing Leads to Another
1994
One Thing Leads to Another
1994
Domaine | Photo |
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Technique | Epreuves gélatino-argentiques, acrylique, gouache, letraset |
Dimensions | 74,5 x 210 x 2,5 cm |
Acquisition | Donation de Caisse des dépôts et consignations, 2006 |
N° d'inventaire | AM 2006-751 (1-6) |
Informations détaillées
Artiste |
Stephen Willats
(1943, Royaume-Uni) |
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Titre principal | One Thing Leads to Another |
Date de création | 1994 |
Domaine | Photo |
Description | Polyptyque Ensemble de six panneaux avec photographies et dessins collées sur papier et montées sur bois emcadrées de plexiglas |
Technique | Epreuves gélatino-argentiques, acrylique, gouache, letraset |
Dimensions | 74,5 x 210 x 2,5 cm |
Tirage | 1/1 |
Acquisition | Donation de Caisse des dépôts et consignations, 2006 |
Secteur de collection | Cabinet de la photographie |
N° d'inventaire | AM 2006-751 (1-6) |
Analyse
Ayant assisté à l’émergence des artistes conceptuels au début des années 1960 en Angleterre et à leur relative incompréhension par le public, Stephen Willats se lance très jeune dans un travail artistique fondé sur la « communicabilité » de l’œuvre. Il met les outils de l’art conceptuel (tableaux, diagrammes, associations image et texte) et ses connaissances scientifiques en psychologie de la perception au service d’un œuvre éminemment critique, où le politique le dispute au théorique. Dès le milieu des années 1960, il crée en effet une série d’œuvres participatives dont le terrain d’émergence se situe toujours dans la banlieue défavorisée de grandes villes. Ce travail de terrain lui permet d’identifier des sujets qui seront les auteurs de l’analyse critique de leur propre environnement. Se présentant comme un « médiateur » plutôt que comme un créateur de formes, il dirige dans les années 1970 le Centre for Behavioural Art [Centre pour l’art comportemental] qui réoriente son œuvre vers les modalités de la communication entre artiste et public, image et spectateur. One thing leads to another reflète l’élargissement récent de son travail aux présupposés de toute expérience humaine, parmi lesquels la rencontre et l’interaction entre deux personnes. Six saynètes sont analysées chacune de quatre points de vue : une photo, une question, un diagramme, un adjectif. À chaque fois, un élément est donné (un personnage, une caractéristique) et un autre est à imaginer. Or, ce second volet implique le début d’une narration : ce sont les structures mêmes de la fiction qui sont analysées ici, avec une référence non déguisée à leur implication la plus populaire, la série télévisée.
Anna Hiddleston
Source :
Extrait du catalogue Collection art contemporain - La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliographie
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Collection art contemporain : Paris, Musée national d''art moderne, sous la dir. de Sophie Duplaix. - Paris : Centre Pompidou, 2007 (cit. et repr. coul. p. 490) . N° isbn 978-2-84426-324-7
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