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Artistes pluridisciplinaires

Sur Instagram ou in situ au Centre Pompidou, le Studio 13/16 collabore avec des créateurs et créatrices pluridisciplinaires, dont la pratique artistique va de la peinture à l’installation, de la musique à la poésie.

Camille Lévêque x Collectif LIVE WILD

Camille Lévêque est une artiste visuelle dont la pratique mélange photographie, collage, vidéo et installation. Depuis 2014, elle expérimente autour des notions d’anonymat, d'autorat et d'identité à travers le collectif LIVE WILD sous lequel elle travaille sous sept noms différents, le sien et six alias. Les mythologies familiales occupent une place particulière dans son travail, ses recherches partant d’une perspective individuelle pour se confronter à une dimension collective, construisant ainsi une conversation autour de l’importance de la mémoire dans l’histoire héréditaire et notre relation à la réalité. L’objet photographique devient une excuse pour questionner notre capacité à échanger, percevoir et documenter la vérité, ou au contraire, la déformer à notre avantage et nous réinventer.

 

Dans le cadre de « Corpus » (25 septembre 2021 – 30 janvier 2022), l’artiste Camille Lévêque et le collectif LIVE WILD explorent la façon dont les corps, par l’archive et la trace photographique, racontent une histoire réelle ou fantasmée, traversent des territoires tant géographiques que mentaux, et interagissent avec leur environnement.


Insta : 

@thelivewildcollective


Leon Washere

Leon Washere est un artiste et designer américain. Sa pratique se concentre sur l’animation par rotoscopie, une technique consistant à créer des séquences animées à partir de prises de vue en direct, sur lesquels il dessine ou qu'il colore image par image, puis les colle. 

 

Pour « Corpus » (25 septembre 2021 – 30 janvier 2022), Leon Washere propose d’entrer dans la culture du skate afin d’interroger les liens que les skateurs et skateuses entretiennent avec les territoires qu’ils parcourent sur leur planche. Comment le corps appréhende une ville quand il la parcourt sur des roues ? Comment les éléments urbains conditionnent les skateurs et skateuses ? Comment ces derniers et dernières adaptent leur environnement à leur pratique ?


Insta : 

@leon_washere


Claire Glorieux

Artiste plasticienne diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et du Fresnoy, Claire Glorieux travaille principalement la vidéo, s’intéressant particulièrement au langage. L’autisme, le langage sifflé ou non verbal, sont autant de sujets qui l’ont poussée à créer des vidéos, des livres et des installations.

 

Au Studio 13/16, Claire Glorieux invite les participants et participantes à un atelier de photomontage pour inscrire sur leur corps, et à travers leurs veines, le territoire qui est le leur.


Insta : 

#claireglorieux

 

Site internet :

claireglorieux.com


Didier Clain

Plasticien et photographe, Didier Clain vit et travaille à Paris. Il convoque et crée des signes graphiques, parfois évocateurs, parfois oniriques et libres d'interprétation. Il fait du corps un support de création en transposant sa pratique du dessin sur le territoire du tatouage.

 

Dans le cadre de « Corpus » (25 septembre 2021 – 30 janvier 2022), Didier Clain conçoit un ensemble de signes à inscrire sur les corps, en utilisant différentes techniques de tatouages comme le transfert ou le feutre. Les tatouages, éphémères, deviennent ainsi des signes, individuels ou collaboratifs, qui se transforment en territoires de monstration.


Insta : 

@didierclainstudio


Art3mis

Jeunes créateurs et étudiants, Rohan Mariza et Eliott Page font du design et de l’impression 3D une voie d’exploration pour la création de nouvelles silhouettes, de nouvelles parures pour les corps du futur. En fondant le studio Art3mis, ils créent un univers cyber-punk où vêtements et accessoires se font prothèses, et les corps qui les portent sont à la croisée de l’humain et de l’alien.

 

Dans le cadre de « Corpus » (25 septembre 2021 – 30 janvier 2022), ils invitent les participants et participantes à prendre part à leur univers mythologico-futuriste et à créer leurs propres accessoires au moyen d’imprimantes et stylos 3D.


Insta : 

@marierohanaa

@9ineteeneliott


Eden Lance

Eden Lance est un jeune artiste belge de 19 ans, en formation école d’art.

Poursuivant une pratique artistique entamée enfant, son trait est tour à tour empreint de réalisme, inspiré de la bande dessinée, soucieux du détail ou parfois épuré.

 

Pour « Prendre soin » (17 mai – 31 juillet 2021), il réinterprète la carte postale en ce qu’elle a de stéréotypé et la transforme en message personnel d’espoir.


Insta : 

@lapommededen


Carolina Arantes

Carolina Arantes est une photographe documentaire brésilienne vivant à Paris.

Elle développe des travaux au long cours basés sur des thèmes de notre contemporanéité : le genre, les identités, l’environnement

 

Avec les jeunes du Studio 13/16, Carolina Arantes construit un portrait photographique actuel d'une jeunesse dont on doit « prendre soin » (17 mai – 31 juillet 2021) : lui laisser la parole, encourager son regard et la mettre au premier rang. 


Site internet :

http://www.carolinaarantes.com/

 

Insta : 

©c_arantes


Hugo Amour

Hugo Amour est un poète, écrivain et artiste militant lyonnais.

Dans un entretien, il évoque son rapport aux mots : « Les mots c’est ma vie. C’est grâce à eux aussi que j’ai pu accéder au fait de pouvoir accepter qui je suis ». Les mots, Hugo Amour, les utilise comme instrument d’introspection mais aussi comme media pour transmettre les émotions les plus intenses à ses lecteurs et lectrices, ou auditeurs et auditrices. Par leur pouvoir de nommer les choses, les mots donnent de la visibilité. Ils rassurent, expliquent, sauvent.

 

Pour « Prendre soin » (17 mai – 31 juillet 2021), il crée des « billets doux » numériques, convaincu que les mots portent en eux la capacité de soigner.


Insta : 

@la.peau.d.hugo


Paul Loubet

Paul Loubet vit et travaille entre Valence, Paris et Béziers. Il se consacre à la peinture et au muralisme lorsqu’il vit en Argentine, et développe en parallèle des projets dans l’édition, l’illustration et le tatouage.

Inspiré par les arts populaires, l’art brut et les pratiques dites « outsiders », son travail de peintre associe ces références à la peinture abstraite, au design graphique et à la peinture naïve.

 

Dans le cadre de « Prisme » (25 janvier – 11 avril 2021), le goût de Paul Loubet pour les jeux vidéos et l’influence qu’ils peuvent avoir sur son travail se retrouvent concrétisés en la création d’un jeu de plateau inspiré des jeux vidéo de construction libre, pour construire des architectures et villes utopiques.


Insta : 

@paulloubet


Cléa Arnulf & Émilie Hirayama

Cléa Arnulf est artiste plasticienne et scénographe. Elle co-fonde l’Atelier Mama Goose en 2016, et collabore avec des compagnies de théâtre, de danse et des musiciens. Dans ses constructions, elle porte une attention particulière à la poétique de l’espace et à l’analyse dramaturgique. Ses travaux ont un caractère volontairement théâtral et sont nourris de ses intérêts pour la bande dessinée, la chanson populaire, les cartes postales, le jeu vidéo. 

Émilie Hirayama est designer. Collectionneuse d’objets de toutes sortes, elle s’en inspire pour son travail sur la forme, la matière et les couleurs et les savoir-faire artisanaux occupent une place particulière dans sa pratique. L’artisanat lui permet de questionner au quotidien son travail de designer, en préservant les connaissances ancestrales tout en optimisant les façons de produire.

 

Dans le cadre de « Prisme » (25 janvier – 11 avril 2021), elles conçoivent ensemble l’atelier « Filtre IRL » pour s’initier à la création de filtres Instagram inspirés des œuvres des collections du Centre Pompidou.


Insta : 

@atelier_mama_goose

@emilie.hirayama

@clearnulf


Charlie Aubry

Collectionneur d’objets en tout genre, accumulant des machines promises à une obsolescence programmée, Charlie Aubry compose des musiques faites de sons, d’événements inopinés et de rythmes qu’il agence en morceaux choisis. Son travail repose sur le hacking de mécanismes d’appareils musicaux ou domestiques, et vient contrebalancer l’idée d’une société humaine peu à peu relayée par les machines. En trafiquant des circuits intégrés et des programmes, les compositions musicales et spatiales de Charlie Aubry expriment un pouvoir sans cesse renouvelé d’intervention sur le réel.

 

Au Studio 13/16, il invite les jeunes dans le cadre des ateliers « Partitions » (3 septembre 2020 – 17 janvier 2021) à réaliser des compositions musicales à partir de sons bruts et mécaniques, amplifiés puis retravaillés à l’aide de logiciels de création musicale. Une machine de son invention permet de retranscrire en sons les traits et couleurs choisies par les participants.


Insta :

@charlie.aubry


Pierre-Antoine Grison

Claviériste de formation, le champ musical de Pierre-Antoine Grison s'étend du hip-hop à l'électro (sous le label Ed Banger), en passant par la house. En tant que membre actif de la communauté Ableton (logiciel de création de musique assistée par ordinateur), il est testeur interne pour Ableton depuis 2006. Grâce à ses diverses expériences et à sa formation d'ingénieur, il fournit une gamme complète de solutions pour le spectacle vivant, de la formation à la conception de décors.

 

Au cours des ateliers « Partitions » (3 septembre 2020 – 17 janvier 2021), il intervient auprès des jeunes pour la création de compositions bruitistes et électroniques grâce au logiciel Ableton.


Insta : 

@wipart.fr


Poco and Co

Aline Boubert, fondatrice du studio « Poco and co », s’est installée à Ouagadougou au Burkina-Faso depuis une dizaine d’années. Elle évolue dans les domaines du design d’objet, du textile et du graphisme.

Mêlant interculturalité et interdisciplinarité, ses réalisations et résidences artistiques l’amènent à se questionner sur la société africaine qu’elle a longuement observée et analysée au quotidien, et pour en proposer des interprétations formelles décalées et métissées.

 

Dans le cadre des ateliers « Partitions » (3 septembre 2020 – 17 janvier 2021), elle réalise un ensemble de formes, inspirées de motifs issus de différentes cultures africaines, que les participants peuvent assembler et utiliser à la fois comme base à des créations textiles, mais aussi comme outils pour des pièces chorégraphiées.


Insta : 

@poco.and.co


Jérémy Cardoso & Merveille Malaki

Jérémy Cardoso et Merveille Malaki travaillent dans la mode, respectivement dans le stylisme et l’éditing.

 

Au Studio 13/16 lors du projet « Mood » (18 janvier – 19 avril 2020), ils accompagnent les participants dans l’élaboration de leur avatar et de leur mise en scène, pour questionner la façon dont le maquillage, la coiffure, l’accessoirisation et la construction d’une image contribuent à l’affirmation de soi.


Insta : 

@jscardoso19

@itsmervbitch


Mathilde Denize

Diplômée des Beaux-arts de Paris en 2013, Mathilde Denize est finaliste du prix des amis du Palais de Tokyo en 2020 et artiste résidente de la Villa Médicis à Rome. Artiste plasticienne, elle oriente sa pratique vers la peinture dont elle déstructure les codes, l’installation, la sculpture, la performance et la vidéo. Son travail questionne la figure humaine et ses représentations à travers des mises en scènes variées, constituant une forme d’archéologie contemporaine.

 

Dans le cadre du projet « Mood » (18 janvier – 19 avril 2020) au Studio 13/16, elle invite les jeunes à fabriquer de « nouvelles entités de vêtements » et à questionner le costume du futur et l’impact qu’il aura sur nos représentations.


Insta : 

@mathildedenize