Aki Kaurismäki

Aki Kaurismäki de Guy Girard

France, 2001, 55', nb et coul., vostf avec Aki Kaurismäki, Kati Outinen, Elina Salo, Peter von Bagh, Guy Girard.

Kaurismäki est un artisan cinéaste, c'est à ce prix qu'il garde son indépendance. La plupart du temps, il fabrique ses films avec les matériaux qu'il trouve autour de lui. C'est pourquoi une balade dans l'univers de Kaurismäki ressemble aux films de Kaurismäki.

«Il faut voir la gueule de cocker battu de ce type. Physiquement c'est une sorte de croisement entre Philippe Noiret, Gainsbourg et Richard Brautigan. Dont l'activité principale hors tournage est de siffler des ballons de blanc au Honolulu Café en balançant des horreurs sur l'humanité ("qui devrait disparaître tant elle nuit à l'évolution"), tout en s'avouant pas particulièrement en grande forme ("je vais crever"), après avoir égrené un à un les résultats de Formule 1 et en exhibant chacune des babioles fétichistes inutiles (chapeaux en tous genres, pommes de douche, tronçonneuses, zincs de bar) qui infestent son appartement en même temps que sa cervelle en bataille, tous dérangés comme une vieille armoire qu'il serait grand temps de rouvrir».

Philippe Azoury, Libération, juillet 2001

La fille aux allumettes (Tulitikkutehtaan tyttö) d'Aki Kaurismäki

Finlande, 1990, 89', coul., vostf avec Vesa Vierikko, Elina Salo, Kati Outinen, Esko Nikkari, Reijo Taipale.

Iris travaille dans une usine d'allumettes et rêve du prince charmant. Elle rencontre un homme d'affaires fortuné, qui l'abandonne après leur première nuit d'amour. Iris tombe enceinte et se prépare à fonder une famille. Mais son entourage en a décidé autrement.

L'après cannes d'André S. Labarthe

France, 1985, 7', coul., vof.

Fin de partie, André S. Labarthe filme le festival après son raz-de-marée, un Cannes vidé de ses cinéphiles, de ses films et au terme duquel s'évaporent les vestiges de sa mémoire passée.