Aux portes d'un Surréel...

Jeux arborescents, Émile Malespine, 1928, 5 min, 35mm, nb, sil.

Jeux d'ombres, Émile Malespine, 1928, 4 min, 35mm, nb, sil.

Malespine avait connu André Breton et Louis Aragon en 1919 et fréquenté le couple Arp. Dès 1928, il écrivait à Tristan Tzara pour lui présenter sa revue Manomètre : " les dessins arborescents, mouvants, tranchant sur le ciel, me poursuivaient désespérément, si bien que j'errais par les rues et les quais comme un astronome à la recherche de la Lune ".

Paris qui dort, René Clair, 1923, 70 min, 35mm, nb, sil., version longue.

Restauration Cinémathèque française en 2000, musique de Jean Wiener avec Madeleine Rodrigue, Myla Seller, Henri Rollan, Albert Préjean.

Paris qui dort est un grand rêve éveillé que René Clair a habilement traduit dans sa première vraie réalisation. Le réalisateur tisse la fable improbable d'un scientifique génial et fou, qui dirige un rayon magique sur les habitants de Paris. Le rayon fige ses victimes dans des positions bizarres et souvent embarrassantes. Ceux qui ne sont pas touchés en profitent pour voler ce qui n'est pas cloué au sol.