Rencontre
Le Liban
Sixièmes rencontres internationales des écritures de l'exil
1 - 3 déc. 2006

L'événement est terminé
Si le Liban compte environ aujourd'hui plus de 4 millions d'habitants, les libanais sont trois fois plus nombreux à vivre en dehors de leur pays. Exils, départs volontaires, face à l'extrême complexité et violence de leurs histoires personnelles et collectives, beaucoup d'artistes et écrivains sont partis.
De ces exils, de ces conflits, beaucoup d'écrits sont nés.
Lors des rencontres « D'encre et d'exil » le public pourra les entendre ou les découvrir.
Après l'Afrique du Sud, le Chili, Haïti, l'Argentine, pour ces sixièmes rencontres internationales des écritures de l'exil, nous avions choisi de mettre à l'honneur le Liban, ne sachant pas quelques mois plus tôt que ce pays serait de nouveau au cœur de la tourmente.
Liban, pays du cèdre.
Liban, en arabe loubnan, issu d'un mot araméen, signifie « la montagne blanche ».
Les premières écritures y sont nées, à Byblos. Dix-sept communautés religieuses y cohabitent ; l'arabe, le français, l'anglais s'y parlent sans complexe. Le Liban c'est cette richesse culturelle, revendiquée et nourrie chaque jour de cette multiplicité.
Comme le dit Alexandre Najjar, écrivain libanais, « J'appartiens à un pays plusieurs fois mort ». Car le Liban c'est aussi une terre de guerres et de conflits, prisonnière maintes fois puis libérée, marquée par 15 ans de guerre civile et encore en 2006 ravagée par des bombes.
Si le Liban compte environ aujourd'hui plus de 4 millions d'habitants, les libanais sont trois fois plus nombreux à vivre en dehors de leur pays. Exils, départs volontaires, face à l'extrême complexité et violence de leurs histoires personnelles et collectives, beaucoup d'artistes et écrivains sont partis.
De ces exils, de ces conflits, beaucoup d'écrits sont nés. Lors des rencontres « D'encre et d'exil » le public pourra les entendre ou les découvrir.
Pendant trois jours, une vingtaine d'écrivains seront là pour témoigner et dire la douleur et la richesse d'être libanais aujourd'hui.
Le cèdre est toujours debout aujourd'hui, et les écrivains aussi ne cesseront d'écrire. Et leur plume sera toujours symbole d'espoir.
Florence Verdeille-Osowski
Vendredi 1er décembre
Le Liban, terre de conflits ou comment écrire la guerre et le chaos ; entretien avec Salah Stétié.
Samedi 2 décembre
Le choix de partir ou celui de rester, et écrire ; la diversité libanaise en littérature ; hommage à Khalil Gibran, auteur du Prophète ; entretien avec Vénus Khoury-Ghata.
Dimanche 3
Beyrouth ; contes du Liban.
Où
Petite salle
Quand
1 - 3 déc. 2006